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Mon amour pour metric

Publié le 08 mai 2012 par Acrossthedays @AcrossTheDays

Metricphoto1 MON AMOUR POUR METRIC

En compagnie d’Arcade Fire, ou côtoyant la Broken Social Scene, les canadiens de Metric nous prouvent régulièrement qu’ils sont indispensables dans le paysage musical de la pop indé. Et ça tombe bien, parce qu’en plus ils sont, en général, très aimables. Comme les canadiens francophones vous allez me dire. Ce qu’il fait qu’ils regorgent d’expressions absolument formidables (et parfois hilarantes, pour nous, petits français bas du front).

J’ai donc envie de vous raconter pourquoi – doux jésus de Tabarnak ! – j’aime le groupe Metric, originaire de Toronto.

Un nom et un prénom : Emily Haines

Emily Haines, alias « the sexiest keyboard player in the world », rencontre son acolyte James Shaw à la guitare en 1998. À partir de ce moment là, ça ne rigole plus, ils font péter le MS-20 (ou je ne sais plus quel synthé) et de là en sort le nom « Metric », en référence à la précision du duo. Les deux semblent s’entendre à merveille pour composer et, d’EP en EP, ils finissent par sortir leur premier « vrai » disque en 2003, le très beau Old World Underground.

Je le découvre en 2007, et la famille des chansons-obsessions s’agrandit avec « IOU » (que je prononçais « you » et non pas « I owe you », j’ai découvert ça y’a pas longtemps). Me trémoussant comme une folle sur « Dead Disco », chanson qui a – j’espère – secoué tout le Canada, je me suis tout de suite sentie attirée par ce groupe. Il y avait quelque chose de différent.

Déjà, une voix féminine comme on en entend rarement. Puis, leur son tranchait radicalement avec les groupes à guitares du moment comme Arctic Monkeys, Franz Ferdinand ou encore Muse. Tous ces sons de synthés, ces boîtes à rythme : il y avait quelque chose de très inventif qui sortait de l’ordinaire. À croire qu’ils ont fait quelques albums « prémonitoires » face à ce grand retour aux eighties que nous vivons actuellement !

metric synthetica MON AMOUR POUR METRIC

Alors j’ai poursuivi ma quête en dévorant Live It Out, me délectant de la chanson « Empty » et son intro vaporeuse enveloppée par la voix d’Emily. A chaque fois, j’étais surprise par le moment où les guitares et la batterie viennent trancher ce tissus de mousseline d’un coup de couteau. Beaucoup de tendresse aussi pour « Poster of A Girl », avec ces bouts de paroles en français, chuchotés du bout des lèvres

Mais le véritable tournant dans mon histoire avec Metric, c’est lorsque leur dernier album Fantasies est sorti, en 2009.

Fantasies

Quand certains font la moue à Emily en lui reprochant un disque trop « mainstream », moi j’en tombe définitivement amoureuse. Du single « Help I’m Alive » au très beau « Collect Call » empreint de douceur, j’m'en crisse du qu’en dira-t-on et je suis sous le charme du début à la fin. Aucune chanson à jeter. Je crois que ma préférée reste « Gimme Sympathy », qui a un chouette clip. C’est par ce disque que Metric s’est affirmé, avec des compositions plus solides, un son. « Fantasies » est une sorte de monument, un album de référence quand on me demande mes influences.

Pour fêter ça, et avec The Dancers, groupe auquel j’appartiens, on est tellement amoureux de ce disque que je vous offre un remix de « Sick Muse » fait par Corentin, avec en prime mon « remix » du clip :

Pourtant, à ma grande tristesse, Metric ne représente absolument rien en France. Juste une petite Maroquinerie un jeudi soir : c’est quand même bien déprimant. Alors je leur souhaite de revenir en force pour conquérir le monde – avant la fin du monde prévue pour 2012 si possible – avec toujours autant de « sexiness ». Emily, je te fais confiance.

Synthetica, le prochain album

P.S : Synthetica, c’est le nom futuriste de leur album qui sortira en juin 2012. On sait que la galette, au visuel surréaliste et déroutant, va parler « d’insomnie, de mode, de tous les appareils et les gadgets attachés à nos cerveaux, des gens qui meurent dans d’autres pays, de justice poétique, de sexe, de l’apocalypse, de faire de la merde et de tout regretter, en disant à tout le monde que ça rend plus fort, de se réapproprier nos actions et notre temps ». 

En tout cas, on connait déjà leur premier single, « Youth Without Youth », paru le 1er mai :

Et on a hâte.


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