Un pit stop en endurance

Aujourd’hui, nous allons un peu parler des arrêts pendant une course d’endurance. Comme vous vous en doutez, les arrêts sont très importants durant une course. En effet, un arrêt en trop ou un arrêt raté peut faire perdre la course à une écurie.

Pour un pit stop en endurance, généralement, on commence par faire le plein, qui est également une étape très délicate, et pendant ce temps, le pilote doit sortir de la voiture pour laisser place à son coéquipier. On compte généralement de vingt à trente secondes pour cette partie de l’arrêt. Ce qui peut éventuellement paraître peu mais qui semble une éternité lorsque l’on est l’un des protagonistes de l’affaire, mécaniciens, ingénieurs de piste, et autres.

Après, la voiture va être soulevée à l’aide d’un vérin hydraulique et là, les mécaniciens vont changer les pneus et réparer les éventuels dégâts. C’est une tache très difficile, qui allie précision, force et vitesse, et on a déjà vu des courses être perdues aux stands, aussi bien en WEC, F1 qu’en Nascar.

Pour les Blancpain Endurance Series, il faut savoir qu’il n’y a que deux personnes pour tous les pneus, ce qui augmente encore la difficulté et l’approche technique de l’arrêt. Notons que ces mécaniciens font partie, à l’instar de ceux de la Formule Un, des meilleurs au monde, et qu’ils subissent un entrainement rigoureux, et ce, plusieurs fois par semaine.

Voici donc présentée ici, une petite vidéo montrant un entrainement chez Gulf Racing lors de la première manche des Blancpain Endurance Series.