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La ville comme lieu d'interface (9e Colloque de la Relève VRM)

Publié le 10 mai 2012 par Geo-Ville-En-Guerre @VilleEnGuerre
La ville comme lieu d'interface (9e Colloque de la Relève VRM) Le Réseau VRM (Villes Régions Monde) organise son 9e Colloque de la Relève VRM les 17 et 18 mai 2012 à Montréal (INRS - Institut national de la recherche scientifique, salle 2109, 2ème étage , 385 rue Sherbrooke Est, métro Sherbrooke) autour de la question de "La ville comme lieu d'interface". 14 jeunes chercheurs seront réunis autour de spécialistes des études urbaines pour discuter des villes comme lieux d'échanges et d'interactions. La conférence d'ouverture sera prononcée par le géographe Christian Grataloup : "Des rides sur le portrait du monde". Parallèlement à ce colloque, sera exposé le travail du photographe Yves Arcand dans une exposition intitulée : "Ordre et paysage urbain".


Présentation du colloque par les organisateurs :
Les villes sont des lieux singuliers d’échanges et d’interactions entre des personnes, des communautés ou des territoires. Chaque ville possède son caractère distinctif, ses pratiques sociales et ses dynamiques qu’il est possible, en tant que chercheur, de comprendre et d’analyser. Ce 9e Colloque de la Relève VRM à vocation multidisciplinaire est organisé par le réseau Villes Régions Monde. Il donne aux chercheurs en émergence la possibilité de présenter leurs résultats de recherche devant un public intéressé par les enjeux urbains. Cette activité permet également aux participants de soulever des questions et de débattre d’enjeux à partir d’études de cas et d’exemples comparatifs. Finalement, ce colloque est une occasion pour les étudiants de cycles supérieurs d’aborder des questions méthodologiques, entre autres choses, par rapport à l’incontournable question du choix de l’échelle d’analyse.

Conférence d'ouverture : Christian Grataloup, "Des rides sur le portrait du monde". La ville comme lieu d'interface (9e Colloque de la Relève VRM)
Résumé de la conférence : "Nous sommes usagers d’une lecture du Monde particulière, celle que les Européens ont projetée sur l’écoumène avec les « Grandes Découvertes », sans être toujours conscients qu’il s’agit d’un héritage. Que cette grille de repérage et d’interprétation plonge ses racines dans la cosmogonie du Croissant fertile, de la philosophie grecque et de la théologie médiévale, ne la rend pas moins spécifique. Or, la représentation du Monde avec laquelle les acteurs géopolitiques contemporains agissent en découle et les influence. Le planisphère est une sorte de message subliminal d’autant plus efficace qu’il semble aller de soi ou ne poser que des problèmes techniques. Il en va de même pour les zones (tropicales, tempérées, froides) qui ne semblent qu’être climatiques, les hémisphères, les méridiens et les parallèles, les découpages continentaux et océaniques...  Cet héritage occidental pouvait sembler (à tort) « naturel », il y a un siècle, quand l’Europe était effectivement au centre du Monde qu’elle avait construit. Aujourd’hui, l’espace mondial ne peut plus être lu ainsi. Le décalage entre les catégories géographiques majeures et les dynamiques contemporaines (émergences de nouveaux « grands », mondialisations, multipolarité, crises des vieux centres, métissages et migrations multiples...), brouille la lecture de la carte de l’écoumène. Ce qui a pu passer pour intangible, comme la zone tropicale ou les limites de l’Afrique ou de l’Asie, devient problématique.  Une première urgence consiste à bien prendre conscience de l’historicité de notre vision du Monde, de l’origine des catégories géographiques utilisées, de leurs frontières tracées et de se rendre compte qu’il en aurait pu être autrement – par exemple si les grands voyages chinois du début du XVe siècle ne s’étaient pas interrompus brusquement. On mettra particulièrement l’accent sur l’analyse critique du couple Nord- Sud et les risques dont ce stéréotype est porteur. On esquissera ce que pourrait être la représentation d’un monde où les franchissements de frontières sont tout aussi importants que le découpage, ou le puzzle doit s’accommoder des réseaux (et réciproquement)." Exposition photographique : Yves Arcand, "Ordre et paysage urbain" La ville comme lieu d'interface (9e Colloque de la Relève VRM) Présentation par l'INRS-UCS : "Yves Arcand est photographe et enseignant en photographie au Cégep de Matane. Dans ses différents projets, il interroge notre relation aux environnements urbains et ruraux et la façon dont cette relation se construit. Ses images de style documentaire mettent en lumière les marques que l'Homme laisse dans le paysage du Québec et de la France." Informations : L'exposition sera située à l'INRS (Institut national de la recherche scientifique) où se déroule le 9e Colloque de la relève VRM. Elle sera également présentée lors des prochains colloques et symposiums proposés par l'INRS-UCS (Centre Urbanisation Culture Société de l'INRS) de mai à octobre 2012. Toutes les informations sur le site de l'INRS-UCS. Voir également le site d'Yves Arcand. Programme du colloque et textes de préparation : Jeudi 17 mai 2012 : 14h Accueil des participants Session 1 : Planification / concertation Jury : Marie-Hélène Vandersmissen, Université Laval Étudiant commentateur : Olivier Roy-Baillargeon, Université de Montréal 14h30 Félix Gravel, UQAM, maîtrise Les projets urbains de redéveloppement, révélateurs des dynamiques d’acteurs 14h50 Ève Arcand, INRS-UCS, maîtrise L’improbable collaboration en matière d’aménagement et de transport : le cas de l’élaboration du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) 15h10 Julie Labrecque-Pagé, Université de Montréal, maîtrise L’impact du processus de planification méga-événementiel sur le potentiel de reconversion d’un aménagement urbain : le cas de Green Point Urban Park à Cape Town en Afrique du Sud 15h30 Dario Enriquez, UQAM, doctorat Les déserts alimentaires : enquête sur trois arrondissements montréalais 15h50 Commentaire de l’étudiant commentateur 16h Période de questions/discussion 16h20 Pause 16h30 Conférence d’ouverture  Christian GRATALOUP, géographe et professeur à l’Université Denis-Diderot, Paris « Des rides sur le portrait du monde » ** Cette conférence est ouverte à tous ! 18h Cocktail d’ouverture du Colloque Vendredi 18 mai Session 2 : Utopie / Réalité Jury : Paula Negron-Poblete, Université de Montréal Étudiant commentateur : Antonin Margier, UQAM 9h Simin Lofti, Université Laval, doctorat Les aspirations résidentielles des résidents de la CMQ dans l’enquête Demain Québec. Une comparaison des ménages avec et sans enfants qui désirent déménager d’ici cinq ans 9h20 Catherine Séguin, Université de Montréal, doctorat Les toits de New York : usages et représentations 9h40 Christophe-Hubert Joncas, Université de Montréal, maîtrise Les espaces équivoques : de l’appropriation à la co-construction 10h Fannie Bélanger-Lemay, Université Laval, maîtrise Mobilité urbaine et justice : évaluation éthique du projet de l’échangeur Turcot 10h20 Commentaire de l’étudiant commentateur 10h30 Période de questions / discussions 10h50 Pause Session 3 – Citoyens / gouvernants Jury : Richard Morin, UQAM Étudiant commentateur : Dale Gilbert, INRS-UCS 11h Boris Mericskay, Université Laval, doctorat La place des citoyens dans la planification municipale : de la théorie à la pratique, le cas de la Ville de Québec 11h20 Iman Salama, Université de Montréal, maîtrise L’auto-construction des quartiers populaires du Caire : de l’informalité à l’innovation sociale 11h40 Jérémie Watters, UQAM, maîtrise La résilience des quartiers précaires de Port-au-Prince : une étude comparative 12h Commentaire de l’étudiant commentateur 12h10 Période de questions / discussions 12h30 lunch sur place Session 4 – Idéel / Matériel Jury : Claire Poitras, INRS-UCS Étudiant commentateur : Catherine Gingras, INRS-UCS 13h30 Bénédicte Tratnjek, Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM, Paris), doctorat (Re)construire la ville comme lieu d’interface dans l’immédiat après-guerre : destruction de l’urbanité et symbolique des lieux dans la ville en guerre 13h50 Yaprat Hamarat, Université de Montréal, doctorat La matière comme interface entre la ville et ses habitants 14h10 Natalie Bouchard, Université de Montréal, maîtrise Dans quelle mesure la mémoire olfactive influence-t-elle la perception de l’environnement et plus particulièrement sa dimension spatio-temporelle? 14h30 Commentaire de l’étudiant commentateur 14h40 Période de questions / discussions 15h Retour sur les présentations avec Christian GRATALOUP 15h30 Remise des prix Informations : Le colloque est gratuit et ouvert à tous. Pour y assister, confirmer sa présence à Valérie Vincent : [email protected] Toutes les informations sur le site du réseau VRM. Voir un plan d'accès à l'INRS.

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