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2 réformes d'ordre économique qui sentent déjà le Sapin

Publié le 10 mai 2012 par Clesan

Et oui plus rapide qu'un autre François arrivé trente ans plutôt à abandonner ses promesses, il semblerait que ce soit la technique de vente de nos amis de gôche. En effet offrir tout et n'importe quoi lorsque l'on n'est pas aux responsabilités, on appelle cela de la démagogie, dans le vocabulaire religieux ou sectaire on appellera cela l'apologétique, des histoires incroyables pour des gens simples qui se mettront à réver, et donc à adhérer à un programme qui porte mal son nom et qui devrait plutôt s'appeller les saintes écritures. On sait bien en y réfléchissant un instant que bloquer le prix à la pompe est idiot. Mais les promesses n'engagent... Bref, la deuxième concerne le plafonnement des salaires des patrons dont l'état participe au capital. Intéressant, mais comment à note époque agir de la sorte? J'attend non pas l'explication technique, je la comprend aisément mais l'explicaiton pragmatique qui ferait que l'être humain du 21ème siècle dénommé patron dirait simplement "thank you and goodbye", évidemment. On ne peut pas privatiser (cf l'auter François, 30 ans avant) et donc libéraiser à fond de balle pour en 2012 battre le choix et le froid. Donc comme il y a toujours un océan entre les promesses et les actions, monsieur Sapin, une espèce de Robert Hue sans le collier debarbe nous déclarait hier sur Radio Classique (radio type ORTF mais sérieux, voir enuyeuse) ceci:

Michel Sapin, le 9 Mai 2012, Radio Classique.

  1. Sur le blocage des prix à la pompe : «Quand François Hollande dit quelque chose dans la campagne électorale, c'est qu'il a l'intention de le mettre en œuvre» et d'ajouter "J'ai cru comprendre que le prix de l'essence était en train de baisser", a déclaré le socialiste Michel Sapin sur Radio Classique et la chaîne Public Sénat ce matin. "Ce n'est pas le moment de bloquer quand cela baisse", a estimé celui qui était en charge du projet présidentiel de François Hollande, et qui est pressenti pour prendre le portefeuille de ministre de l'Economie."
  2. «Il est rare en cours de contrat de baisser le salaire des uns et des autres. Nous sommes humains»

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Deux réformes qui sentent déjà le Sapin.


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