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L’amour selon Will.I.AM et Eva Simons.

Publié le 14 mai 2012 par Musicfeelings


L’amour selon Will.I.AM et Eva Simons.

Il y a 11 ans à cette même periode de l’année, vous vous demandiez ce qu’était l’amour sous le refrain un poil minaudé d’Ashanti  dans le titre de Fat Joe où l’on retrouvauit aussi son accolyte de l’epoque:  Ja Rule. Aujourd’hui, vos petits frères, enfants et peut êtres vous ( mais ça je ne vous le souhaite pas)découvriront ce qu’est l’amour selon  Will.I.AM & Eva Simons. Les 2 compères nous ont concocté une mixture de sons electro/house  bien hard et fugaces qui donneront aux plus taigneux ( mais les vrais hein, genre Mickael Vendetta) envie d’aller se desapper sur les dancefloor et consterneront les autres. Il y a rien à sauver dans cet assemblage plutôt vulgaire de bruits,entremelés de   » C’est ça l’amour » tellement vocodés qu’on a l’impression que la pauvre australienne couvrait un gros rhume en studio.

Sans surprise, le leader de Black Eyed Peas continue de s’enfoncer dans la nullité( il a passé l’étape du mediocre depuis un moment) mais il pourra  peut être cette fois se targuer d’être en phase avec la société actuelle. Sa chanson donne cette impression de malbouffe, très mal enterinée, très mal préparée  et dédiée à une consommation rapide, ponctuelle. Aussitot écoutée, aussitot déssoulée, aussitot oubliée. Une odeur de fast food avarié qui va bien dans le sens de ses heures où la société s’eloigne peu à peu de l’utopie d’amour eternel pour nous ramener à la torpeur des rencontres uniques. Ces joutes solitaires, ces sites internets où les gens tels des objets s’entrexploitent dans le but de se sentir exister l’espace juste d’une seconde, d’un instant avant de passer au suivant et faire comme si  de rien n’était.

Will.I.AM a rêvé et cru être un visionnaire, il  n’est en fait qu’une piètre representation d’une société en mutations, peut être même en décadence. Que sais je? La chose certaine est qu’il valorise plus que jamais les refrains pourtant naifs et cheesy d‘Ashanti. Ces bouts de phrases innocentes pavées de »baby baby » qu’on susurent encore honteusement sous la douche en fin de journée deviennent de réels pilliers, des reconforts même en ces temps de débacles.

Triste Réalité!


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