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Fringe- Episode 4.22 – Season finale

Publié le 15 mai 2012 par Speedu
Fringe- Episode 4.22 – Season finale

Brave new world – part 2

Saison 4, Episode 22 sur 22
Diffusion vo: FOX – 11 mai 2012

Il est temps pour Peter et Olivia de partir à la recherche de Walter et d’empécher la collision des deux mondes. Ou pas. Ouais, j’essaye de maintenir le suspens et je le fais bien.

Que je suis content. Non pas de ce season finale mais parce que c’est un SEASON finale et pas un series finale. Si la série avait dû s’arrêter là, minus les 30 dernières secondes rajoutées comme ça, j’aurais quand même été franchement déçu. Car oui, ce season finale se place pour moi comme le plus mauvais des 4 season finales offerts par la série. Et pourtant, Dieu / Bell sait que l’effacement de Peter était une idée à la c**

Fringe- Episode 4.22 – Season finale

En fait, le problème de ce finale n’est pas dans le finale en lui-même. Non, son plus gros problème, c’est l’épisode 4.19. Il désamorce tous les enjeux de ce finale avant même qu’ils soient posés. On savait que Astrid survivrait, on savait que Bell n’arriverait pas à ses fins, on savait qu’Olivia n’allait pas mourir puisque Henrietta, le nouveau modèle de berline italienne, n’est pas encore née (Bah oui, j’y peux rien si je pense à chaque à Giulietta en entendant Henrietta). Enfin ouf, un bon point, la balle ne l’a pas rendu amnésique de son amour pour Peter. C’est déjà ça de gagné.

Les scénaristes ont donc ratés le coche puisqu’ils ont appuyé sur ces suspens qui n’en étaient pas au lieu de jouer avec cette contrainte du savoir de l’après. Et cela rend l’épisode lent et poussif du coup. Aucune scène n’a réussi à m’émouvoir, aucune scène ne m’a pris aux tripes et une impression de cheap et de fait à la va-vite s’est dégagé de ce finale. Peu d’effets spéciaux, peu de scènes cultes et une écriture un peu trop facile, chose à laquelle la série ne nous a pas habitué. Et je prends là, en exemple, les pouvoirs d’Olivia. Je le disais déjà dans la review précédente: ils sont une facilité scénaristique. Et c’est encore plus le cas ici puisque zou, elle stoppe les balles plus rapides que des balles avant de devenir un super générateur à collision des mondes. Bah voyons … Et zou, pouf, ils sont vidés à la fin parce que bon, se coltiner un être aussi puissant, il n’y a rien de pire à écrire pour un scénariste. Mais on en laisse quand même des traces parce que bon, au cas où on ne veuille pas trop se faire chier l’an prochain lors de la résolution d’un problème ….

Autre facilité (enfin je trouve), c’est l’expédition du plan ultra basique à la docteur d’enfer de Bell. Il sombre dans le cliché du savant fou parodique « oh ben je suis dieu, je fais ce que je veux, c’est génial. » J’ai quand même cru à deux ou trois repises qu’il ferait un rire de méchant façon legend mouahahaha ary. Et c’est vraiment dommage de ne pas avoir réussi à mieux écrire cela parce qu’il y avait quand même de quoi faire une opposition magistrale avec Walter sur la conception de la science, de son but, des limites, encore plus avec la base que tout vient de l’idée de Walter à la base. Il y aurait pu avoir une scène d’anthologie entre Bell et lui sur les limites que doit avoir la science. Non, on a juste un mec qui se retient de rire façon comme ça et un autre qui mate un vieux pistolet de nombreuses fois, de trop nombreuses fois, ce qui, et c’est paradoxal, désarme tout l’impact de la scène avec Olivia tellement on était prêt à ce qu’il le fasse.

Je passerais aussi sur le retournement absurde de l’autre jouée par Rebecca Mader. Tout ça pour ça ? Oui, elle représente bien le fanatisme absolu que peuvent avoir certains « supporters » d’une idéologie mais bon, ça fait juste 3 mois qu’on s’en bouffait tout le temps aux infos avec les supporters de nos candidats à la présidentielle qui frôlaient bien souvent l’hystérie, encore plus qu’un bataillon d’ados féminines de 14 ans à un concert de One Direction (ou Justin Bieber pour les moins au courant des dernières tendances … Et j’ai peut-être la honte en disant les One D qui doivent déjà être aux oubliettes de l’ado swag). Mais pour en revenir à Rebdo Mader, elle aussi a quand même eu un bon moment over the top du méchant cliché avec toute la scène de l’entrepot où elle se retient de rire comme ça

Bon, à part tous ces défauts, l’ensemble se laisse suivre. Il y a quelques bons moments comme Nina qui passe enfin à l’action (il était temps) ou la scène de réveil de la morte. D’ailleurs, même si les pouvoirs élastiques sont peu appréciés par votre serviteur, s’en servir pour liquider un rôle de Rebecca Mader, j’approuve ! (oui, désolé pour ses éventuels fans mais elle fait partie de ce lot d’acteurs/-trices qui sans raison, sont antipathiques. On a tous une liste comme ça, indépendament du talent du dit acteur ou de la dite actrice. Sauf que là, ses talents sont invisibles.)

Bref, 5/10

L’épisode se déroule sans grande passion, la faute à la prévisibilité dûe à l’épisode 4.19 et à l’intrigue qui n’est pas du tout développée et qui expédie nombres d’intrigues. Ca se laisse regarder mais bon, voilà, il manquait ce coté épique que les season finale précédents nous avaient donné. Cela aurait pu être un épisode quelconque de mi saison ou presque. Heureusement, ils leur restent 13 épisodes pour assurer une superbe sortie à la série.


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