Magazine Culture

The dandy warhols – « this machine », album à pepites

Publié le 16 mai 2012 par Acrossthedays @AcrossTheDays

the dandy this machine2 THE DANDY WARHOLS   THIS MACHINE, ALBUM À PEPITES
Le quatuor de Portland revient avec un huitième album :   »This Machine »; Quatre ans après le dernier opus (« …Earth to The Dandy Warhols… »); quatre années durant lesquelles on a pu digérer un groupe en perpétuel renouvellement, avec son univers bien à lui.

Qu’allait-il nous réserver ? Un disque tubesque dans la ligné du très bon  » Thirteen Tales From Urban Bohemia » ?  Ou quelque chose de plus intimiste, plus mature, tel l’excellent « Odditorium of Warlords of Mars (The) » ?

Réponse en quatre temps

« This Machine » s’ouvre sur l’énergique « Sad Vacation » qui nous plonge immédiatement dans le monde des Dandys. On retrouve avec plaisir le son si particulier, brut, et pourtant très travaillé, et la voix vaporeuse et en retrait de Courtney Taylor-Taylor. Suit « The Autumn Carnival », peut-être le meilleur morceau de l’album, où l’on retrouve les chœurs et les riffs de guitares qui ont fait la gloire du groupe. Le milieu de l’album est moins bon : le très eighties et trop facile « Enjoy Yourself » nous fait craindre une suite plus faible; l’expérimental « Alternative power to the people » nous laisse étourdis.

The Adobe Flash Player is required for video playback.
Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube.

Heureusement, arrive « Well they’re gone », sans guitare. Entêtant, avec la voix plus éthérée que jamais de Taylor-Taylor.  On enchaîne par une sympathique et reposante ballade qui porte bien son nom : « Rest Your Head », puis une reprise de « 16 tons », originalement composée par Merle Travis, dont on retiendra plus l’hommage que la chanson en elle-même.

« I am free »  est une agréable surprise, chanson entraînante, mise en valeur par les trompettes. Et le plaisir continue avec l’impeccable « Seti vs. the WOW! signal ». Seul bémol à cette fin d’album qui aurait pu être solaire : le titre « Don’t shoot she cried », trop long et ennuyant. Le disque finit tout de même sur une petite pépite avec « Slide », morceau très proche des sonorités qui ont fait connaître le groupe.

The Adobe Flash Player is required for video playback.
Get the latest Flash Player or Watch this video on YouTube.

« This Machine », un retour remarquable mais où l’on dénotera quelques titres qui ont tendance à casser la synergie de la nouvelle galette. Le live devrait cependant faire ressortir le charme des chansons les mieux réussies. L’album ne contient peut-être pas de « tube », mais les dandys ont réussi à y apporter l’essentiel : leur personnalité, toujours inspiré par le Velvet Underground, et c’est bien cela qu’on attendait !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Acrossthedays 8489 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines