Le problème de Cannes, c’est qu’on ne sait jamais si il va faire chaud ou froid !

C’est bien beau toutes ces stars et cette profusion de films et de fêtes à ne plus savoir où donner de la tête, mais chaque année, c’est la même chose, on ne sait pas quel temps il va faire et si il faut prendre une valise d’été ou d’hiver. Non, je n’exagère pas. Quand il y a du vent, il fait vraiment froid. Sincèrement, je ne sais pas comment font les comédiennes pour être autant réchauffées et monter les marches à moitié déshabillées avec des robes, certes sublimes, mais qui ne les couvrent pas vraiment. Vous aussi, vous avez remarqué, elles ne portent jamais de manteaux (pourtant il y en a des dorés) ou de petits cardigans (pailletés ou brillants histoire de faire soirée). Non. Rien. Elles ne portent rien et restent comme ça, les bras et les épaules nus. Et elles  sourient quand même. Championnes du monde ! À croire que quand on est une star, on n’a plus jamais froid.

Leur besoin de séduire, d’être la plus belle, la plus photographiée leur sert peut-être de couverture virtuelle ! Ou superficielle. En ce qui me concerne, c’est simple, si je n’ai pas au minimum deux épaisseurs sur le dos, je grelotte, et je n’ai plus qu’une envie : rentrer me coucher. Comme quoi mes soirées tiennent à peu de choses !

-   Viens, il y a Georges Clooney !

-   Oh non, j’ai trop froid.

-   Et Brad Pitt aussi.

-   N’insiste pas, je vais plutôt aller prendre un bon bain chaud.

Du coup, pour garder un look sophistiqué, depuis que je suis arrivée, je ne me sépare jamais de la longue écharpe marine, cashmere et soie, achetée chez Victoire. Elle est MON accessoire festival indispensable. Quand je ne la noue pas autour du cou (façon sports d’hiver), je la jette sur mes épaules comme un châle, ou sur la tête (en guise de parapluie), il n’a pas arrêté de pleuvoir.

Et si, par miracle, j’avais enfin chaud, elle est si fine que je peux sans soucis la glisser dans mon sac à mains !