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L'Impossible, numéro 2

Publié le 21 mai 2012 par Onarretetout

limpossible2Dans ce numéro 2 de L’Impossible, j’ai retenu ceci :

« La société juste que nous désirons ne sera obtenue que par une panne générale, survenant à la faveur d’une interruption ». (…) Un président nommé par l’élection ne dispose que d’un seul pouvoir : la mobilisation. Les mobilisations. (…)Que peut la parole ? Tout. Ce que ne peuvent plus, en certains cas, les armes, ce que ne peut soudain plus la ruse. Ce que  les dieux choisissent comme argument quand les hommes ne croient plus en eux. (Michel Butel)

Par quelle aberration consentons-nous à payer les biens que la nature nous prodigue : l’eau, les végétaux, l’air, la terre fertile, les énergies renouvelables et gratuites ? (Raoul Vaneigem)

Victor Hugo le 18 mars 1871 enterrait son fils et au mois sanglant de mai proposa aux exilés sa maison de Belgique comme asile. Dans Les Misérables, il fait dire à Champmathieu, quand ses juges, comme toujours les juges, flics ou contrôleurs sociaux, lui demandent qui il est : « Je suis un homme qui ne mange pas tous les jours. » (Marie Cosnay)

C’est quand le corps se remplit de tous les trous que lui a faits la vie, c’est ça, l’imagination, c’est quand on n’a plus besoin d’elle… (Marie Depussé)

En attendant, c’est encore là qu’on va s’embraser, chacun à sa manière. Il y en a un qui chante avec une guitare sèche. Quelqu’un a écrit une toute petite phrase à la craie sur le mur noir. (Gaëlle Obiégly)

« Si la population n’avait pas appris à lire, si elle n’avait pas fréquenté l’école primaire, elle n’aurait jamais pu utiliser Facebook ou twitter, elle n’aurait jamais pu renverser les montagnes. » (Youssef Courbage interviewé par Sélim Nassib)

Facebook c’est le contraire. (…) C’est vraiment le contraire de l’Internet, même dans son modèle de développement. Ils ont pris beaucoup à la communauté. Ils ont disposé d’un réseau qu’ils n’ont pas créé. (…) Facebook se comporte en pur parasite. (Benjamin Bayart, interviewé par Xavier de la Porte)

« Quand je mourrai, Seigneur, enterrez-moi profondément / tout en bas de la rue des Marronniers. / Alors je pourrai entendre le vieux train numéro 9 / quand il s’approche » (Elizabeth Cohen citée par Béatrice Leca)

Jean-Paul Iommi-Amunatégui rapproche deux mots de Verlaine (« nonobstant… pourtant ») de deux mots de Nerval (« peut-être… cependant ») dans « le pêle-mêle du malheur » selon Pierre Reverdy.

Perito Moreno, le plus grand glacier de Patagonie (…) n’est rien d’autre que du temps solidifié. (Sélim Nassib)


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