Magazine Humeur

L’attention, une valeur unisexe

Par Oliviernda
L’ATTENTION, UNE VALEUR UNISEXE par E.Gerun 
Souvent les femmes reprochent à leurs hommes, aux hommes en général, de ne pas faire attention à elles, à ce qu’elles disent, à ce qu’elles ressentent… Bien qu’accompagnées, elles se sentent seules.

Et pourtant ce n’est pas faute de les exprimer, ces sentiments ! Elles n’arrêtent pas, de dire quand ça ne va pas, de dire qu’elles ne vont pas bien, de dire que si ça continue comme ça elles s’en iront… Mais à force de parler, de se plaindre, d’exprimer leurs griefs envers leurs hommes, elles en oublient trois choses :


Tout d’abord, qu’à force de parler, on ne nous entend plus. C’est comme pour les enfants qui pleurent pour un oui ou pour un non, qui versent toutes les larmes de leur corps et s’époumonent à la moindre petite égratignure. Que leur dit-on alors à nos charmants bambins ? On leur dit, « tu sais mon chéri, il ne faut pas que tu fasses toute cette comédie, parce que le jour où tu auras vraiment quelque chose de grave, on croira que tu fais ta comédie, comme d’habitude », et donc on les laissera se plaindre, pleurer, parce que l’on ne les croira pas ou parce que leurs jérémiades seront rentrées dans le bruit ambiant, ce sera un bruit de fond. Et comme pour tous ce qui constitue nos habitudes, nous n’y faisons plus attention ;
Ensuite on oublie souvent qu’en fait ce n’est pas une réponse que l’on cherche, que c’est juste une oreille pour recueillir nos plaintes, nos peurs… On veut juste être rassurées, caressées dans le sens du poil et pouvoir s’apitoyer tranquillement sur nous-mêmes, se regarder pleurer dans le miroir pour qu’on puisse bien voir à quel point on est malheureuse (et oui  même dans ces cas-là on se soucie de notre apparence !!). Et on pourrait même aller jusqu’à métaphorer et dire que notre homme est le miroir devant lequel on se plaint et dans lequel on se regarde pleurer. Et on n’a jamais attendu d’un miroir (pourtant symbole de vérité) qu’il nous réponde, sauf dans Blanche-Neige, (miroir, miroir, dis-mois qui est la plus belle de ce royaume) mais ça c’est une autre histoire.

On recherche en fait un récipient dans lequel déverser tous nos mauvais sentiments, pour se sentir plus légère ensuite. On se libère de nos soucis, on les confie à quelqu’un d’autre (notre chéri) parce que l’on nous a appris que c’est à l’homme de régler les problèmes du « foyer ». De fait ce ne sont plus nos problèmes. On a donc plus à avoir la responsabilité de trouver une solution, car c’est dorénavant notre homme qui doit s’en charger ! Après tout, les hommes, c’est bien connu, sont plus cartésien, ils ont l’esprit pratique. Nous les femmes nous sommes trop émotives…

Enfin on oublie d’écouter nos hommes, d’entendre leurs réponses, leurs sentiments. Par ce que la réponse n’est pas toujours celle que l’on attend (toujours comme dans Blanche-Neige d’ailleurs). Et l’on oublie trop malheureusement trop souvent que nos hommes ne sont pas nos ennemies et qu’ils ne nous veulent pas du mal, mais qu’on contraire ils sont très sensibles à nos problèmes, qu’ils n’aiment pas nous voir pleurer  mais qu’ils aiment quand leurs femmes se sentent bien. On oublie qu’ils nous donnent souvent les bons tuyaux pour résoudre durablement nos problèmes, qu’ils nous comprennent bien mieux qu’on ne veut le croire.
Quand un problème se présente, ils cherchent la meilleure solution pour le résoudre, pour le combattre, là où nous les femmes cherchons à disséquer les causes de  ce même trouble et à l’éviter. Plaçons-nous un moment du côté des hommes. Ils nous écoutent jour après jour faire état de tout ce qui ne va pas dans nos vies. Ils nous donnent leurs sentiments à ce sujet et nous suggèrent des solutions. Et nous on leur dit « mais non tu n’as rien compris, c’est pas ça le problème, je veux pas que blablabla, c’est juste que je comprends pas pourquoi ça m’arrive à moi, blablabla… ». 
Au fur et à mesure, les hommes comprennent que quoi qu’ils disent, on ne les écoute pas, alors au bout du compte ils se taisent, nous écoute d’une oreille et continue à vaquer à leurs occupations. Ils se disent, souvent à juste titre, que de toute façon on (les femmes)  ne les écoute pas, qu’on ne fait pas attention à eux,  ce qu’ils disent, à ce qu’ils ressentent (parce que la rare fois où ils auront essayé de parler de leurs propres problèmes à leurs compagnes, elles l’auront ramenés à elles-mêmes et à leurs propres soucis). Bien qu’accompagnés, ils se sentent seuls…
Mesdames, accordez à votre compagnon la même attention que vous attendez de lui.
L’écoute et l’attention sont deux valeurs imbriquées l’une dans l’autre. Toutes les deux prennent racine dans l’Amour, celui qu’on porte à l’autre, et dans l’Humilité. Nous ne sommes pas en compétition avec notre partenaire, le problème n’est pas de savoir qui a le meilleur rôle dans la relation.
Joyce Meyer a dit qu’elle chose sur la différence entre les hommes et les femmes qui m’a beaucoup touchée : « We need to remember that our differences aren’t better or worse, they are just differences. Once we accept them, we can understand and appreciate what each gender offers instead of becoming so competitive with men that we forget to be women”.

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