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Mercedes-Benz SL550 2013 : du couple à profusion !

Publié le 28 mai 2012 par Critiqueauto

Qui a besoin d’un roadster dont le moteur V8 à double arbre à cames en tête de 4,7 litres développe une puissance de 429 chevaux, produit un couple de 516 livres-pieds et peut boucler le 0 à 100 km/h en 4 secondes seulement et le quart de mille en moins de 13 secondes ? Très peu de personnes ont vraiment besoin des performances que peut rendre le roadster Mercedes-Benz SL550 2013. Et pourtant, le constructeur en fabrique et en vend.

D’autres qualités bien présentes

Cette voiture sport recèle, en effet, beaucoup d’autres qualités que ses performances moteur. Elle comporte une foule de systèmes de sécurité qui permettent à son conducteur de se laisser aller, à l’occasion, avec un minimum de sécurité. On pourrait notamment citer la détection d’angles morts, la prévention des changements de voies, l’Airscarf (qui souffle de l’air chaud sur la nuque du conducteur) et le COMAND. Qui plus est, la SL550 a des freins tout à fait remarquables qui lui permettent de s’immobiliser complètement en 32 mètres seulement de 100 à 0 km/h; pour un véhicule qui fait osciller la balance à 1 860 kilos, c’est exceptionnel. Merci aux disques ventilés et perforés aux quatre roues. Un bémol cependant irait à la direction qui ne communique pas les sensations de la route, et ce, même si l’on choisit le mode de conduite le plus sportif. Il est donc difficile d’adopter une conduite dynamique au volant de la SL550. De plus, si l’on pousse le moindrement la voiture dans une courbe légère, le couple aura tôt fait de faire passer le derrière de la voiture en avant.

Dans les faits, le roadster SL550 2013 est une grande routière. C’est sur la route qu’il donne le meilleur de lui-même. Cette voiture est l’un des roadsters les plus silencieux sur le marché à l’heure actuelle, et ce, jusqu’à ce qu’on abaisse son toit. Cela vient probablement de son plancher à double épaisseur, à l’isolation de l’habitacle, à certaines pièces qu’on a recouvertes de matériau isolant et d’un pare-brise sensiblement plus épais. Le confort est assuré par deux sièges à réglage électrique en 12 directions et par une suspension réglable.

Un design décevant

Là où le bât blesse, c’est du côté du design de la voiture. Quand on le regarde de plus près, on a l’impression qu’elle a été conçue par plusieurs personnes qui ne se sont jamais parlé. Et les diverses parties de la voiture ne se marient pas toujours bien. Pourtant, elle trouve preneur et à bon prix. Le roadster SL550 se vend en effet à un prix qui peut dépasser allègrement les 120 000 $. Cependant, ses performances moteur valent bin une bonne partie du prix qu’on en demande.


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