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Le plus gros WTF de ma vie de cinéphile

Par Gabee @Grabirelle

 

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Coucou mes petits papillons sucrés!

Cette semaine, il s'est produit quelque chose que je me dois de vous raconter pour vous éviter de perdre votre temps dans les salles obscures. On va donc faire une courte pause dans les articles qui parlent de fleurs et de paillettes (de choses sérieuses, donc), pour nous penchez sur un formidable raté du cinéma: Cosmopolis.

Tout d'abord, sachez-le, je n'ai aucune excuse (du genre, "on m'a traîné le voir"...). Je voulais voir ce film. Le sujet m'attirait et je me disais qu'il pouvait être vachement sympa dans sa glauquitude (Sort ton Pokedex: "Glauquitude', mot désignant une ambiance à caractère super crade et qui te met bien mal à l'aise comme il faut"). Bref, je ne peux m'en prendre qu'à moi même. Mais j'avais déjà entendu parler du livre: Un accueil mitigé, porteur de polémique... pourquoi pas? En plus de ça, la critique ciné' était assez bonne dans son ensemble et j'étais curieuse de voir Robert Pattinson dans un film de qualité (ah, mauvais choix!).

Comment vous dire ça sans trop de violence...? Les 15 premières minutes (longues, trop longues), j'ai cru à une blague. Mais non. La bande annonce hyper tranchée et dynamique me laissait penser que le film serait rythmé. Mais, encore une fois, non. Pour faire court: Un type riche veut aller chez le coiffeur en limousine. Dehors, c'est la crise. Il se sait en danger mais s'obstine tout de même à sortir. Sur le chemin, et au fil des arrêts imposés par le trafic très sense, il rencontre des connaissances. On passe d'une discussion à l'autre (dans une contexte toujours malsain au possible, sinon, c'est pas marrant) et les personnages défilent, défilent... sans raison.

Robert Pattinson a voulu donner une nouvelle dimension à sa carrière, okay, je le conçois. La chose qui me dérange affreusement, c'est qu'il devait quand même avoir la masse de scénarios en attente chez lui. En gros, il a choisi le plus bizarre, celui qui ne mène à rien. (Oui, je pense que, le réalisateur, ils sont plusieurs, dans sa tête) J'appelle ça "faire genre". 

Certaines personnes ont réussi à me sortir que, "si je n'ai pas aimé le film, c'est parce que tu ne l'as pas compris". Alors ça, c'est très rigolo, justement. Pendant tout le film, je me suis dit une chose: Quel est cet élitisme hallucinant qui pousse les gens à exprimer des idées (tout de même simples) comme l'anti-capitalisme avec des mots hyper compliqués et des considérations douteuses? Ça, effectivement, je ne le comprend pas. En plus d'être mou, ce film est pédant au possible. (Et ce sont pourtant des notions qui m'intéressent au plus haut point, hein)

Et je n'insisterai pas sur la couche malsaine dégueu' qui recouvre ce film. Certes, la performance des acteurs est bien là, et de qualité. Mais, pourquoi mettre autant de talent et de jeu d'acteur dans une scène de touché rectal? (qui dure 10 bonnes minutes, qui plus est!) Non, franchement, j'ai été tentée de nombreuses fois de sortir de la salle. Et, d'ailleurs, lorsque les lumières se sont rallumées, j'ai pu constater que la salle s'était vidée de moitié! (Belle performance, non?)

Mais je suis tout de même restée, attendant une fin qui n'est jamais venue, inexistante, désappointante au possible.

Si certains d'entre vous ont aimé ce film, s'il vous plaît, dites moi simplement pourquoi. Je m'interroge vraiment.


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