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Passy : un commerce de proximité part en fumée

Publié le 29 mai 2012 par Lababole

Céno Dessinateur - La Babole : Le Super U de Passy ravagé par les flammes

(Source : Le Dauphiné Libéré)

L’alerte a été donnée à deux heures cette nuit (28 mai) et a mobilisé près de 80 sapeurs-pompiers venus de toute la Haute-Savoie, placés sous les ordres du lieutenant-colonel Digonnet, de l’état-major du Service départemental d’incendie et de secours de la Haute-Savoie (Sdis74).

En cause, un incendie qui a littéralement ravagé le magasin Super U de Marlioz, situé sur la commune de Passy. Si on ne connaît pas encore l’origine du sinistre, l’extinction de ce dernier n’a pas été sans peine. À 6 heures, les onze lance-incendies mobilisées pour l’occasion étaient encore en action.

« Notre premier objectif a été de protéger les habitations situées à proximité » confiait le lieutenant-colonel Digonnet dont les hommes ont dû faire face à la structure métallique du bâtiment qui menaçait à tout moment de s’effrondrer.

Ce qui a bien sûr perturbé grandement les opérations de secours à l’intérieur du magasin où était également installée une blanchisserie contenant de nombreux produits chimiques.

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Le 29/05 : Seul un bouvier bernois insouciant joue avec son jeune maître. Partout ailleurs, c’est la consternation, l’émotion, les questions… Et les larmes.

Celles de la centaine d’employés du Super U de Passy, celles de sa directrice, sous le choc. Mais aussi celles des habitants d’un quartier qui vient de perdre son “marché”.

Hier, beaucoup de voisins se demandaient où, maintenant, les personnes âgées de la résidence Passy Flore, située juste à côté, iront faire leurs courses du matin.

« C’était souvent leur seule sortie de la journée… » glissait dépité Gilbert Perrin. Lui l’ancien maire qui a porté ce projet de “Marlioz 2 000” dans les années 1990 ne pouvait s’enlever de la tête ce sentiment « d’un mandat qui part en fumée. »
120 employés au chômage technique

L’actuel premier adjoint, Michel Colliquet, était sur place bien avant l’aube. Ses premières pensées sont allées vers « ces 120 employés qui vont se retrouver au chômage technique. »


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