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Le Grand Pardon

Publié le 30 mai 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: policier
année: 1982
durée: 2h10

l'histoire: Le commissaire Duche surveille de sa voiture la réception donnée à la villa de Raymond Bettoun. Ce dernier dirige le clan des juifs pieds-noirs, qui règne en maître dan le milieu du racket. Duche n'a jamais réussi à confondre la famille Bettoun. Mais dans l'ombre, Pascal Villars a juré la perte des Bettoun.

La critique d'Alice In Oliver:

Visiblement, Alexandre Arcady a été grandement influencé par Le Parrain, le chef d'oeuvre de Francis Ford Coppola, pour réaliser Le Grand Pardon, sorti en 1982.
Mais le cinéaste a d'autres références. Au niveau du style, du scénario et de la tonalité, Le Grand Pardon n'est pas sans rappeler Il était une fois en Amérique, de Sergio Leone, ou encore Le Clan des Siciliens, de Henri Verneuil.

Voilà de jolies références à condition de tenir les promesses annoncées, en sachant qu'Alexandre Arcady reste un réalisateur inégal, capable du meilleur comme du pire. Toutefois, le succès sera au rendez-vous, à tel point qu'Alexandre Arcady signera une suite, donc, Le Grand Pardon 2 en 1992.
Au niveau des acteurs, ce premier volet réunit Roger Hanin, Robert Hossein, Richard Berry, Jean-Pierre Bacri, Gérard Darmond, Bernard Giraudeau, Jean-Louis Trintignant, Richard Bohringer, Lucien Layani, Sam Karmann, Jean Benguigui, Clio Goldsmith, Anny Duperey et même Serge Gainsbourg, ce dernier effectuant une courte apparition.

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Encore une fois, Le Parrain reste la principale influence de ce film policier. A tel point qu'Alexandre Arcady semble en mode photocopiage.
Premièrement, le scénario se concentre sur un clan de juifs pieds-noirs, dirigé par Raymond Bettoun (Roger Hanin).
Le commissaire Duche (Jean-Louis Trintignant) cherche à l'interpeller et à le mettre derrière les barreaux depuis des années, mais sans succès. 
Pourtant, un certain Pascal Villars a juré la perte de la famille Bettoun en les opposant à un autre clan de mafieux.
La guerre est déclarée. Certes, le scénario est de facture classique, d'autant plus que le film ressemble à un plagiat du chef d'oeuvre de Francis Ford Coppola.
En un sens, on pourrait considérer Le Grand Pardon comme Le Parrain à la sauce française.

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Toutefois, malgré de nombreuses similitudes voire recopiages (même dans certaines scènes), Le Grand Pardon reste un solide film policier.
Ensuite, Alexandre Arcady peut s'appuyer sur un casting en or et de très bons interprètes. Mention spéciale à Roger Hanin, tout à fait crédible, en tout cas, beaucoup plus que dans la peau du Commissaire Navarro !
Même remarque concernant les rôles secondaires, que ce soit Gérard Darmon, Bernard Giraudeau, Richard Berri ou encore Jean-Louis Trintignant, qui joue un flic obstiné. Donc, au final, un très bon film de genre, qui souffre toutefois de la comparaison avec son modèle.

Note: 15/20


SERGE GAINSBOURG - APPARITION DANS LE GRAND PARDON 1982


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