Magazine Humeur

Que d’histoires que l’histoire

Publié le 31 mai 2012 par Jclaurent @LaurentJc

A l’attention de madame la ministre de la justice.

Extrait de « Digressions anatomiques – Jc Laurent- « QUE D’HISTOIRES QUE L’HISTOIRE ».

Arguments sur l’état des civilisations de l’Afrique subsaharienne

Que d’histoires que l’histoire

Avec le commerce s’effectue un brassage mondial et historiquement, les deux parties du monde qui ont le moins brassé de culture autre que voisine immédiate, pour ne pas dire pas du tout sont l’Afrique subsaharienne et l’Océanie. Pour l’Océanie, l’éloignement géographique peut être une explication. Alors que les commerçants de l’hémisphère nord se sont fournis très tôt en Afrique subsaharienne, pourquoi aucun de ces peuples ne s’est installé sur ces terres ? C’est le cas partout dans le monde sauf en Afrique subsaharienne. Pas de trace à part quelques comptoirs très récents.

Géographie, climat ? Cet isolement volontaire, puisqu’il n’y a pas d’obstacle géoclimatique, est l’une des sources de l’état du sous-développement de cette partie du continent. Quoi que le Sahara aurait pu être une barrière à partir d’une certaine époque climatique. Obligation de faire le grand tour par l’Ouest, soit remonter le Nil comme l’ont fait les Hamites.

Il n’était peut-être pas évident d’entrer dans les terres sans se faire agresser voire bouffer par une sale bestiole hostile. Préoccupation probable des autochtones eux-mêmes.

Que d’histoires que l’histoire
Le climat particulièrement clément aurait contribué à ce que les peuples en présence se satisfassent du minimum vital, sans chercher de progrès vers un confort supplémentaire.

Esclavage, Exploitation, Religion, Colonialisme, Néo-colonialisme, l’Afrique subsaharienne fut un réservoir d’esclave depuis la plus haute Antiquité, des siècles avant notre ère pour les Assyriens, Egyptiens, Romains… Les pays africains les plus pauvres seraient ceux qui auraient fourni le plus d’esclaves par le passé, comme la Gambie, la Sierra Leone ou l’Angola. Entre 1400 et 1900, près de quarante millions d’africains auraient été réduits en esclavage. Soit en moyenne 80 000 par année. Mais l’impact est-il vraiment aussi important que certain voudrait nous le faire croire ? L’Europe a perdu la moitié de sa population en cinq ans, à cause de la peste noire. Mais ça ne l’a pas empêché de se développer. La traite organisée par les musulmans du VIIIe au XIXe, vers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord via le Sahara et l’Océan Indien aurait concerné 17 millions d’Africains. Le commerce triangulaire européen du XVe au XIXe, aurait concerné environ 11 millions d’Africains, vendus par les chefs africains ou les marchands arabes. Suivant l’hypothèse que l’esclavage aurait retardé le développement du continent africain, certains affirment que sans l’esclavage le revenu par habitant moyen de l’Afrique serait identique à celui des autres pays du Sud et que le retard du continent vis-à-vis de la moyenne mondiale serait comblé à 72%. Ce n’est bien sûr que difficilement vérifiable. Parallèlement, on estime que l’esclavage blanc en Méditerranée du XVIe à fin XVIIIe, 1 à 1,25 millions de Chrétiens asservis par les musulmans. Dire que seuls les Africains avaient été asservis et auraient subits ce genre de frein au développement est donc inexact. L’impact de l’esclavage paraît donc objectivement très relatif et ne serait qu’un élément parmi d’autres.

Que d’histoires que l’histoire
L’esclavage n’est pas responsable de l’état socio-économique actuel des pays jadis impactés par ce fléau. Seule la dissémination du peuple noir sur la planète en est une conséquence réelle et visible.

En ce qui concerne l’exploitation des biens, les commerçants auraient volontairement laissé leurs fournisseurs dans l’ignorance pour mieux acheter. Construire en dur aurait été une erreur puisque qu’il semblerait que les rares essais se sont soldés par la destruction totale des réalisations. A part de rares et tardifs comptoirs fortifiés. Les commerçants se sont donc contentés de prélever les denrées. Puis est venu le temps de l’esclavage de masse. Si les Arabes prélevaient déjà des esclaves en Afrique noire (par exemple pour les Grecs) env. 400 avant JC, il a fallu attendre le XVe siècle avec les Portugais suivis des Anglais et des Français pour développer le commerce triangulaire. Ce n’est pas cet épisode qui allait développer la condition des Noirs Africains. Le colonialisme aurait pu le faire, mais les colons se sont contentés de développer les infrastructures pour mieux exploiter le pays, y compris les hommes, et toujours le même stratagème, pour traiter les personnes comme des bêtes de somme, laissons les dans l’ignorance. Les religieux ont été les premiers à asservir les peuples et continuent encore leurs actions destructrices, l’histoire le prouve, le clergé et toujours du côté de la puissance et de l’argent, commanditaire de l’extermination de toute personne n’adhérant pas au culte. La misère est le terreau des religions et la religion entretient la misère. Terminons avec l’actualité, le Néo-colonialisme qui continue le travaille mais avec des manipulations de trafic d’influence. Aujourd’hui les esclavagistes, pilleurs de richesses sont les chefs d’état et de gouvernement locaux, plus noirs que noirs, hommes de main des ex-colons occidentaux. Le clergé est aussi bien présent. Premier assistant et conseiller des politiques véreux, les humanitaires se placent, le tout couronné par les financiers internationaux. Ce sont ceux-là les responsables de l’état socio-économique désastreux des pays subsahariens.

Que d’histoires que l’histoire
Les religions en présence sont en tête l’Islam et le Christianisme. Peu de différence de développement de la civilisation entre les deux. Sauf de rares exceptions, les religions ont toujours favorisé la servilité et l’ignorance plutôt que le développement. Seul le dogme est enseigné. Pendant 1000 ans, comme évoqué précédemment, les Arabo-musulmans ont déporté et massacré près de 17 millions d’Africains. Aujourd’hui, l’Islam aimerait bien retrouver sa suprématie passée. Les minorités Salafistes entre autres y travaillent assidûment. Les autres agissent dans l’ombre de la nébuleuse finance.

En ce qui concerne les affirmation concernant les caractères et prédispositions génétiques… Terrain glissant sur lequel il n’existe pas de preuve scientifique sur une quelconque aptitude ou caractère prédestinant tel ou tel peuple à être plus apte que d’autre à développer tel ou tel type de civilisation.

Quant à certains caractères évoqués par certains spécialistes, je vous laisse juges : « Une vie tournée vers le présent et l’incapacité à consentir des sacrifices immédiats pour un mieux-être ultérieur. Une maîtrise très approximative du calcul, de la lecture et de l’écriture. Une volonté insuffisante de développer ces compétences. La résolution des conflits par la violence physique plutôt que par la négociation. Une quantité de travail insuffisante. La polygamie est un élément déstructurant social. Leurs us et coutumes ne les prédisposent pas au développement dit moderne. »


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