Roland-Garros: Del Potro continue d'inquiéter

Del Potro au récent tournoi de Madrid Q. 7/6 au premier set, comment as-tu réussi à retourner le match ?
R. Je savais, dès le départ, que j'allais pouvoir retourner le match et le breaker. Je le savais. J'ai toujours été autour de 30 ou 40. Cela me donnait confiance pour persévérer. Je savais que, tôt ou tard, j'allais pouvoir retourner le match.
Q. Nous sommes tous inquiets pour ton genou. Comment te sens-tu ?
R. Oui, c'est une gêne, en fait. Une gêne constante. J'essaie d'en faire abstraction, j'essaie de faire au mieux avec mon tennis, de sortir sur le court, indépendamment du fait que je suis très gêné. Aujourd'hui et demain, je vais continuer les traitements et mes activités, mes exercices. Je vais essayer d'arriver dans les meilleures conditions possible.

Q. Ton genou est-il particulièrement gênant pour tes appuis à droite, au moment du service ?
R. Oui. Cette blessure est gênante, surtout pour mes appuis. Quand on n'a pas une bonne assise, quand on n'a pas des appuis suffisants, on a du mal à jouer quelques coups particulièrement. Ce n'est pas facile de gérer cela. J'essaie de ne pas y penser. J'essaie d'arriver dans le court, d'être agressif, offensif tout le temps, même si cela me gêne, de sorte à pouvoir dicter le jeu, à ne pas me sentir encore moins bien.
Q. Tu t'es senti un peu mieux ou penses-tu que c'est pire ?
R. Non, je ne me sens moins bien. La tendance est plutôt bonne, c'est clair.

Q. Que penses-tu de ton match suivant ?
R. Je ne sais pas contre qui je joue.
Q. Cilic.
R. On se connaît bien. Les matches sont toujours très difficiles. Il a un tennis très semblable au mien. C'est un vrai attaquant. Il a un service redoutable. Il est dangereux. Déjà 32 joueurs sont sortis. Ce sont des joueurs qui sont d'excellents joueurs. Ils avaient tous des possibilités de faire un grand tournoi, surtout Cilic, qui a un grand potentiel. C'est un grand joueur. Cela va être difficile.
Johnny Utah