C’est une nouvelle bataille dans la guerre qui oppose les deux mastodontes du net que met à jour PageLever, un outil statistique de Facebook.
L’outil a analysé le nombre de provenances depuis les résultats de recherche de Google d’internautes sur 500 pages populaires. Ces pages comprennent toutes plus de 100 000 fans et l’analyse a duré deux ans. L’organisme statistique a observé une baisse considérable des visites de ces pages en provenance de Google au tout début de l’année. A cette période, Google lançait Search + your world, un outil de personnalisation basé en partie sur Google+.
Le réseau social du moteur de recherche a beau être moribond, Google tient toujours à le développer, au risque de faire un abus de position dominante. Facebook n’a certainement pas besoin de Google pour se faire trouver sur le net, mais la pratique reste déloyale, et peut présenter une gêne pour les utilisateurs de Facebook, professionnels ou amateurs, qui souhaiteraient voir leur page mieux référencée par le moteur de recherche n°1 mondial.
Anecdote amusante, Bing, le navigateur de Microsoft, longtemps soupçonné de copier Google, affiche sensiblement la même baisse dans le trafic en direction des pages Facebook de l’étude. Deux explications possibles seulement : soit Bing est effectivement à la remorque de Google, et c’est aussi ridicule qu’illégal, soit Facebook se fait des idées et la cause de la baisse brutale de fréquentation de ses pages est ailleurs.
Une affaire qui ne manquera sûrement pas de faire couler beaucoup d’encre dans les semaines à venir.
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