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Chéribibi #007 (Fanzine pour adulte seulement, automne 2011)

Publié le 31 mai 2012 par Florian @punkonline

cheribibi_7.jpgCe nouveau numéro de Chéribibi affiche la couleur d'amblé : Adults only!
Normalement, la thématique du sexe apparait en été quand sont tombés les gros manteaux faisant apparaître les bouts de chairs.
Avant d'attaquer le "dossier sexe", ce numéro commence par des interviews de The Members, groupe punk ayant débuté dans les années 70, se considérant comme le chaînon manquant entre The Specials et The Clash. Peut-être, toujours est-il que leur succès a été moins retentissant. Le groupe sera en concert à Rennes au Mondo Bizarro avec 999 le 3 octobre prochain.
La seconde entrevue est celle de Winston Francis (ça fait très parodique comme nom quand même) qui nous raconte ses débuts en Jamaique, son arrivée en Angleterre, l'arrêt de sa carrière pour devenir animateur de quartier dans le quartier londonnien de Brixton et enfin son retour sur scène dans les années 90 avec une reprise de "Stand by me" avec laquelle il connait un certain succès.
La partie cul démarre avec un long article sur le "rude reggae", la chanson paillarde jamaïquaine. On peut (re)découvrir par ordre chronologique des textes aux paroles explicites de nombreux pontes du reggae dont les plus fameux dans le genre sont Prince Busters et Max Romeo.
Côté art pictural, j'ai fait la découverte de Clovis Trouille, un peintre anarchiste du XXe. Son crédo était de ne pas vivre de l'art afin que son oeuvre garde son authenticité. Il avait pour habitude de mettre en scène les hommes et femmes de fois et les bourgeois dans des positions souvent très suggestives. Personnage iconoclaste, il n'a jamais pu se "faire un nom" auprès de l'intelligentsia du monde de l'art.
Côté littérature, une longue et intéressante interview de l'écrivain Stewart Home. Il évoque sa jeunesse de skinhead à Londres durant la fin des années 70, son engagement en politique dans un courant de l'Internationale Situationiste et bien sûr de ses écrits. pour le moment seul deux livres ont été traduit en français : Slow Death et Rites sanglants de la bourgeoisie. Mais dans le fanzine, Fred Earquake a fait la traduction d'une de ses nouvelles : Class War où les protagonistes évoluent dans un monde non-démocratique dirigé par l'Euro-gouvernement et où les dirigeants du parti situationiste Class Justice mènent une guerre d'égo.
Au sommaire de ce numéro on retrouve également de nombreuses autres choses :

  • une interview de l'anarcho réalisatrice italienne Lina Wertmüller
  • un article de Pussy talk, film français de 1975, dans lequel le vagin d'une femme se met à parler
  • un article sur deux séries littéraires mettant en scène les super héros TNT et Lord Bionic
  • une interview du groupe reggae jamaïquain The Congos
  • un article sur la chanson de Ian Dury Sex & drugs & rock'n'roll
  • un article sur la comédienne Musidora actrice françaises ayant jouée dans la série les vampire
  • un dossier sur les films traitant de femmes violées épris de vengeance
  • une bio du groupe ska anglais The Forest Hillbillies
  • un article sur les balbutiements du fanzine Chéribibi pour ses 20 ans d'existence

Les sujets sont assez divers et couvrent la plupart des domaines artistiques et culturels. Même si tout ne m'a pas intéressé (chacun ses goûts), ce genre de lecture permet d'ouvrir d'autres horizons

Chéribibi #007 (Fanzine pour adulte seulement, automne 2011)

http://www.cheribibi.net/


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