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P S, J’ACCUSE : « Après la présidentielle, les "mensonges" continuent ! »

Publié le 01 juin 2012 par Raoul Sabas

Patong Beach, le 1er juin 2012

 Courriel :

[email protected]

Objet : P S, J’ACCUSE : « Après la présidentielle, les "mensonges"continuent ! »

Parti socialiste

10, rue de Solferino

75007 Paris

Fax n° 01 47 05 15 78

[A l’attention de François Hollande, Président de la République, de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, et des ministres Cécile Duflot, Christiane Taubira, Laurent Fabius, Manuel Valls, Michel Sapin, Pierre Moscovici, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon, ainsi que des membres suivants du Parti socialiste, Annick Lepetit, Bertrand Delanoë, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Élisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Lionel Jospin, Malek Boutih, Martine Aubry, Michel Rocard, Olivier Duhamel, Robert Badinter et Ségolène Royal]

Mesdames, Messieurs,

Je ne peux laisser passer sans réagir très vivement un passage de l’entretien accordé par François Hollande à David Pujadas dans le Journal de 20 heures de France 2 du 29 dernier, et je me sens d’autant plus légitimé à le faire que j’attends toujours la réponse du Parti socialiste à une lettre semblable du 26 novembre 2007, puisqu’elle avait déjà comme objet, « Pendant la refondation, les "mensonges" continuent ! »

En matière de courrier sans réponse, je ne peux manquer de rappeler aussi la vingtaine de lettres adressée nommément à François Hollande entre le 6 octobre 2000 et le 25 avril 2012, mais toujours sans réponse sur le fond, ainsi que la centaine d’autres envoyée aux caciques socialistes mis en exergue ici, et ignorée pour l’essentiel - sauf une exception notable évoquée dans ma lettre du 25 dernier à l’adresse du candidat socialiste, en raison de l’honnêteté intellectuelle de l’auteur socialiste d’une lettre me donnant raison sur le fond.

Pour mémoire, cette correspondance, toujours à votre disposition ainsi que les preuves matérielles d’envoi, avait pour but de dénoncer les mensonges et les croyances au miracle colportés par les uns et par les autres, sans que vous ayez jamais eu pour autant l’honnêteté et le courage intellectuels d’avancer vos éventuels arguments contraires – à croire que vous n’en aviez guère, sinon il n’est pas trop tard pour confronter mes multiples accusations de fond à l’examen de LA Vérité éternelle absolue, dont vous avez été amplement, mais vainement abreuvés ! Par chance pour vous, toutefois, en dépit de vos mensonges et de vos superstitieuses croyances avérées, puisque démontrées, votre obstination commune dans le silence et le refus de débattre sur le fond, pendant plus de dix ans, a fini par payer.

Néanmoins, quelques semaines seulement après l’élection présidentielle, je suis conduit à dénoncer un mensonge sorti de la bouche même du nouveau président, lequel pensait sûrement afficher par-là sa normalité – dans le mensonge, assurément, ainsi que l’en accusait ma lettre du 25 avril dernier, toujours sans réponse à ce jour, malgré son objet sans ambiguïté, François Hollande, J’ACCUSE: « Lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! »

De surcroît, le nouveau mensonge de François Hollande se double d’une inélégance envers son prédécesseur, voire d’une malhonnêteté intellectuelle, et même s’il peut être appelé, de façon bénigne, « mensonge par omission », il n’en est pas moins une information incomplète et inexacte - donc, une tromperie de l’opinion !

En effet, le président fraîchement élu a tout simplement caché un point très important permettant de juger objectivement son entretien, c’est-à-dire en toute connaissance de cause. Certes, votre désinformation fut également la règle, durant la campagne présidentielle, en raison du constant refus avéré de François Hollande de débattre sur le fond, malgré d’incessantes relances accusatrices, en appelant au seul et unique véritable débat d’idées qui vaille, tel que très souvent précisé dans ma correspondance.

Pour mémoire, celui-ci ne consiste pas à opposer entre eux, à l’infini, des points de vue relatifs partisans, mais à les confronter à LA Vérité éternelle absolue, laquelle suffit à les invalider, tous sans exception, dans leur prétention à dire l’absolu, ou à parler au nom de l’Idéal, ce qui est la manifestation même du penser superstitieux, quels que soient ses modes d’expression [Religion, métaphysique, idéologie et moralisme].

 Ainsi, au cours de l’entretien, François Hollande a-t-il pris grand soin de préciser qu’il était allé en train au sommet européen de Bruxelles et qu’il était revenu en voiture, ceci visant à souligner son souci d’alléger les deniers de l’État, tandis que son prédécesseur utilisait habituellement l’avion pour parcourir cette courte distance.

Certes, c’était crédible à première vue, mais l’omission évoquée, constitutive d’un mensonge, et que nombre de Français doivent avoir appris d’une manière ou d’une autre, est le déplacement effectué en avion privé par François Hollande pour se rendre de Tulle à Paris, le soir même de l’élection, déplacement, dont la facture, sauf information erronée, se serait élevée à 30.000 € (trente mille euros), à la charge du Parti socialiste.

Cette dernière précision ne saurait toutefois dédouaner François Hollande par rapport à Nicolas Sarkozy, dans une circonstance identique, car, que je sache, ce n’est pas non plus l’État français qui avait alors payé les agapes du Fouquet’s. En tout cas, sauf preuve formelle du contraire, le montant de leur addition, à ma connaissance jamais publiquement révélé, devait être bien loin pour les cinquante-cinq invités, dénoncés par l’hebdomadaire Marianne (cf. tirage du 1ernovembre 2007), des «vingt millions d’anciens francs », déboursés pour parcourir les quelques quatre cents kilomètres séparant Tulle de Paris.

Ainsi, une fois de plus, les moralisateurs publics, donneurs de leçons de morale aux Autres, une spécialité bien connue de la Gauche en général et du parti socialiste en particulier, selon le propos même de Maître Vergès, peu suspect pourtant de dérive droitière, déclarant : « La gauche est moralisatrice, et c’est au nom de la morale qu’elle lance ses anathèmes. », sont pris la main dans le sac.

En effet, comme souvent avancé dans ma correspondance à l’adresse des uns et des autres désignés ici, les « vertueux », les censeurs autoproclamés, ont pour habitude de reprocher aux Autres ce qu’eux-mêmes ont fait hier et referont demain, à la première occasion où leurs intérêts égoïstes de toutes sortes l’exigeront.

Ceci est confirmé par le discrédit moral jeté sur Nicolas Sarkozy pendant cinq ans, en lui reprochant sempiternellement une soirée entre amis au Fouquet’s, le soir de son élection, au point même de discuter le choix de ses invités, puisque ceux-ci n’étaient apparemment pas de votre goût, mais peut-être aussi de votre monde, si l'on évoque certains milliardaires de gauche. Or, quoique vous en ayez dit, et puissiez en dire, il s’agissait seulement d’une soirée strictement privée - sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, au vu d’un quelconque ordre de mission officiel qui l’y aurait envoyé, voire contraint !

A SUIVRE... 

  


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