La Chine, pays du papier, de la grande muraille, de la poudre à canon, et du Parti Communiste chinois… En Chine, internet est à peu près autant un espace de liberté qu’une bibliothèque de classe de maternelle est un espace de culture. La Chine n’aime pas internet, essentiellement pour son aspect interactif mondialisé. Ni Facebook, ni Twitter, ni Youtube ne sont disponibles en Chine. Mais il y a des alternatives !
Le très chinois Weibo.com est une copie de Twitter. Site de micro-bloging, 140 caractères acceptés par message, une copie presque conforme. La touche chinoise, outre la nationalité de ses utilisateurs, réside dans la création d’un permis à points. Comme pour le permis de conduire, on perd des points quand on contrevient au « code ». Il est interdit par exemple d’y parler de plusieurs thèmes comme les dissidents chinois, la télé par satellite, Wikileaks, manifestations… Il y a d’autres manières de perdre ses points, comme les insultes ou attaques directes, ou la propagation de rumeurs. Dans l’Empire du milieu, l’exemplarité doit tenir lieu de norme.
Les utilisateurs ont 80 points au départ. S’ils les perdent tous, leur compte est supprimé. En cas de perte de points, s’ils veulent les récupérer, il leur suffit de tenir un certain moment sans commettre d’infractions.
La Chine, toujours plus proche des fantasmes de George Orwell. Big Brother is watching you !
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