Israël dément être à l’origine de Flame

Ce virus qui fait tant parler, virus espion capable de prendre des impressions d’écran, d’allumer un micro et enregistrer une conversation, et d’avoir accès aux messageries instantanées a déjà fait couler beaucoup d’encre. Très présent au Moyen-Orient, notamment en Iran, son utilisation a été justifiée par le vice-Premier Ministre Moshe Ya’alon : selon lui il était normal d’utiliser ce genre de technologie pour quiconque craignait l’Iran et son développement nucléaire. Un aveu de culpabilité à demi-mot qui n’a pas attendu d’accusation formelle.

Seulement voilà le message avait beau être très ambigu, ce n’était pas un aveu. Hier un porte-parole du vice-Premier Ministre a réfuté cette thèse, relevant que nulle-part dans ses propos Moshe Ya’alon n’avait dit qu’Israël avait développé et utilisé ce virus.

Le laboratoire Kaspersky, qui a découvert le virus, affirme pourtant que le virus est si complexe et si costaud qu’il a forcément nécessité la mise en place de moyens lourds pour être conçu. Trop lourd pour une société, l’œuvre selon le laboratoire d’un Etat.

Les conflits au Moyen-Orient ne sont décidément pas près de s’interrompre, le chapitre de la guerre informatique vient à peine de s’ouvrir.