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L’horlogerie Suisse et l’opportunité sud-américaine

Publié le 06 juin 2012 par Orevi @orevi_montres

Les fabricants de montres suisses vouent de plus en plus une attirance pour le marché sud-américain et ses fortes perspectives de croissance. Le Brésil, véritable moteur pourrait devenir l’un des cinq plus importants marchés de la planète.

Une analyse partagée par Jean-Marc Jacot, directeur général de la société d’horlogerie de prestige Parmigiani Fleurier qui avait déclaré lors d’un sommet de la mode organisé par Reuters l’an passée que «Le Brésil pourrait se hisser parmi les cinq premiers marchés d’ici quatre à cinq ans»

L’horlogerie Suisse et l’opportunité sud-américaine

La marque suisse Omega s’est d’ailleurs félicité de l’ouverture de sa première boutique  en Argentine dans la capitale Buenos Aires avec la participation de son ambassadrice de marque Cindy Crawford.

Selon Ernesto Kohen, gérant de la boutique dans la capitale argentine et représentant des principales marques de montres suisses sur le continent. «Si le Brésil représente le moteur de la croissance des ventes en Amérique du Sud, Buenos Aires, elle, marque la tendance»

En effet, même si l’Argentine ne représente qu’un petit marché, Buenos Aires incarne le glamour et les dernières tendances de modes. De plus, les montres suisses sont reconnus comme de véritable objets de luxe.

L’horlogerie Suisse et l’opportunité sud-américaine

D’ailleurs à l’image de Omega, c’est également à Buenos Aires que Breitling a choisi  d’ouvrir sa première boutique en Amérique du Sud.

«Si la grande majorité de la population ne peut s’offrir de tels objets» explique Ernesto Kohen, «en revanche ceux qui peuvent ne regardent pas à la dépense. Nous avons des clients qui, par année, achètent plusieurs montres à 30’000 francs suisse et plus», ajoute le gérant. Par exemple, Breitling affichent un prix de départ se situant au alentour de  2400 francs suisse, une somme équivalente à quatre salaires minimaux.

L’Amérique du Sud pourrait bien devenir le nouvel eldorado de la montre helvétique. Une tendance confirmée, qui devrait prendre de l’ampleur dans l’avenir surtout si ces pays diminuent les taxes sur les biens importés.

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Il est en effet difficile de s’implanter en Amérique du Sud et au Brésil en particulier où les impôts représentent environ 60% du prix de la montre. Bien que beaucoup de marques aient sacrifié leur marge pour pouvoir pénétrer le marché brésilien, le prix des montres Swiss Made au Brésil reste 20 à 30% plus élevés qu’aux Etats-Unis ou en Suisse.

Référence: 20minutes.ch

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