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Ils peuvent être fiers

Publié le 28 avril 2012 par Supra

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Malgré une équipe largement remaniée, le Stade Français a bien failli battre Toulon à Mayol (32-29) et se qualifier pour sa seconde finale d'Amlin Cup consécutive.

   

Ils y étaient presque. Auteurs d'une prestation pleine malgré une indiscipline chronique en seconde période, les Parisiens sont passés tout près d'une victoire de prestige à Mayol, cathédrale imprenable depuis le mois d'août 2011 et une défaite contre Clermont. "On va à Toulon pour gagner" avait affirmé Michael Cheika la veille du match. Pourtant, l'équipe alignée laissait présager du pire puisque pas moins de dix titulaires habituels manquaient à l'appel (Roncero, Szarzewski, Papé, Van Zyl, Parisse, Dupuy, Contepomi, Williams, Rodriguez, Camara sur le banc ou au repos, ndlr). Et l'essai d'entrée d'Armitage ne faisait qu'accentuer la crainte d'un match à sens unique (5-0, 2'). Oui mais voilà, vendredi soir, les Stadistes ont affiché une grande force de caractère. Et sur leur premier véritable lancement de jeu, ils prenaient à défaut la défense toulonnaise, Hugo Bonneval s'en allant aplatir dans l'en-but sur un service de Julien Arias après une première bonne percussion de Morgan Turinui (5-7, 15'). Malgré la jeunesse de certains et le manque d'automatisme d'autres, Paris jouait de manière très intelligente. Avec le vent dans le dos, les hommes de Michael Cheika renvoyaient sans cesse les Toulonnais dans leur camp et prenaient les points dès qu'ils se retrouvaient en bonne position. Auteur de son match référence sous le maillot parisien, Jules Plisson (7/9 au pied, dont deux drops) permettait aux siens d'être devant à la pause (11-19).

Une indiscipline qui coûte cher

Si Paris peut avoir des regrets, c'est sur son entame de seconde période. Incapables de poser la main sur le ballon comme il leur avait été demandé à la mi-temps par les entraîneurs, les Franciliens commettaient de nombreuses fautes. "On a fait pas mal de fautes en deuxième mi-temps, c'est dommage" reconnaissait Arias au micro de France 4 à l'issue de la rencontre. En seulement 15 minutes, Paris avait perdu toute son avance et était même mené (23-19, 55'). Mais sur leur première incursion dans le camp varois en seconde période, les coéquipiers de Sergio Parisse, tout juste entré en jeu, reprenaient l'avantage. Suite à un beau renversement de Jérôme Fillol pour Turinui, Bonneval servait Arias en bout de ligne. L'ailier résistait à un plaquage et parvenait à servir Turinui à l'intérieur pour le second essai francilien (23-26, 61'). Malheureusement, les Parisiens se montraient toujours aussi indisciplinés et, malgré plusieurs échecs, Jonny Wilkinson redonnait l'avantage aux siens (29-26, 68'). Dans la foulée, Plisson claquait un drop de plus de 40 mètres en véritable patron (29-29, 69'). Parfait jusque-là, le jeune buteur commettait sa seule erreur du match en se faisant contrer sur un dégagement. Arias retenait Bruno par le maillot et écopait logiquement d'un carton jaune (70'). Courageux, les Parisiens craquaient dans la dernière minute sur un drop de Wilkinson (32-29, 80'). "Fier de l'équipe", Cheika pouvait l'être, car vendredi soir, Paris s'est comporté en champion.


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