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De rouille et d'os de Jacques Audiard

Par Catherine93

Malgré le handicap, les corps sont denses et fragiles, terriblement fragiles. Ali est une force animale, un taureau (présence brute de Matthias Schoenarts) qui s'occupe très mal de son fils qu'il connaît à peine. Il est pauvre et descend dans le sud de la France où l'herbe peut paraître plus verte. Il arrive chez sa soeur, qui va devenir une mère de susbtitution. Puis il y a Stéphanie, belle, sûre d'elle mais qui se fait cogner dessus à l'Annexe, dans la discothèque du coin. Ali la raccompagne. La suite?

Une histoire improbable entre ces deux êtres, lui frustre et opérationnel pour coucher, elle à la dérive qui voudra plus. Amour improbable que signifie le refus du baiser... qui sera donné par la suite. Ce film voit naître un père qui brise la glace lorsque son fils y est emprisonné. Un film de corps malmenés, mutilés qui renaissent grâce aux prothèses, à la douceur et à la délicatesse.

La fin est dérangeante au possible. Pourquoi ce happy end à l'américaine qui ne s'imposait pas du tout? Quel dommage!!


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