Magazine Culture

Les « À PEU PRÈS »

Publié le 12 juin 2012 par Dubruel

Dans la famille des « à peu près », on trouve :

L’équivoque : synonyme de mauvais jeu de mot.

L’homophone : qui a le même son

Ex. :

Elle : « J’ai besoin de 6000 francs… »

Lui : « Par mois ? »

Elle : « Par toi ou par un autre. »

(Sacha Guitry)

La syllepse : figure par laquelle un mot est employé à la fois au sens propre et au sens figuré. Ex. : -« Quel est le comble de l’habileté pour un plongeur sur un paquebot ? »

   -« Essuyer la tempête »

Le lapsus : faute involontaire.

Ex. : En 1976, à l’Assemblée Nationale, R. A. Vivien s’était écrié : « Je vous demande, mes chers collègues, de durcir votre sexe. »

Les mots-valises : mélange de deux ou trois mots de manière à n’en obtenir qu’un seul

Ex. : « Le papapillon est un papillon père de famille, tandis que le grand papapillon est un papapillon très âgé. »

(Lewis Caroll)

Le kakemphaton : est une sorte de calembour, la rencontre de sons dont résulte un effet désagréable.

Ex. : « Je suis romaine, hélas ! puisque mon époux l’est. »

(P. Corneille)

Voici deux fameux « à peu près »  :

de Stendhal : « Le notaire était un pisse-froid, ce qui ne l’avait pas empêché d’attraper une chaude-pisse carabinée. »

de San Antonio : « Je t’aime aujourd’hui plus qu’à Hyères et bien moins qu’à Denain."

 Extraits de : "Pour tout l'or des mots" (op. cité)

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dubruel 73 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine