Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault : «Il reste tant à faire!»

Mercredi 13 juin Jean-Marc Ayrault, Martine Aubry et Betrand Delanoë tenait au Zénith de Paris un meeting de soutien aux candidats du changement. Amplifions la mobilisation pour donner une majorité au changement dimanche prochain !

«Nous allons entreprendre avec vous les grands chantiers sur lesquels nous sommes tellement attendus»

«Nous allons entreprendre avec vous les grands chantiers sur lesquels nous sommes tellement attendus: logement, développement durable... c'est ensemble que nous allons construire un Grand Paris solidaire et écologique». «La gauche obtient son meilleur score depuis les législatives de 1988. Tous les ministres engagés dans la bataille devraient être élus dimanche soir. Les choses bougent, nous pouvons gagner des sièges partout».«Nous n'avons pas attendu les élections législatives pour agir: ministère du droit des femmes, droit à la retraite pour ceux qui ont commencé à travailler tôt... Engagements tenus !»

«Dans les 9 circonscriptions où un candidat du Front National est confronté à un candidat UMP, nous appelons à voter contre l'extrême-droite. Ce refus de choisir c'est une faute grave, où sont passées les valeurs du gaullisme?» s'est interrogé le premier ministre. 

«La vérité chers concitoyens c'est que vous demandez l'égalité. Vous demandez les mêmes chances ? Eh bien justement nous y sommes prêts !». «Le 17 juin nous mettrons en oeuvre les 60 engagements de François Hollande», «le rassemblement dans la justice ! maintenant vous savez où nous voulons aller!» a-t-il affirmé à la tribune.

«Une droite du "ni-ni", ni projet, ni valeurs!»

«10 des 60 engagements sont déjà tenus !» s'est exclamé la première secrétaire, «mais il reste encore tant à faire!». Louant le travail des tous les ministres, «un travail qui a été fait dans le dialogue. Chacun dans son domaine prépare le redressement et le changement dans la justice» a-t-elle expliqué. «En face de nous une droite du "ni-ni", ni projet, ni valeurs!». «En préférant le court terme au long terme, en décidant de ne pas choisir, en disant : ni Front républicain, ni Front national, l'UMP, je vous le dis, la droite ne récoltera dimanche prochain qu'un "et-et" : et la défaite et le déshonneur » a-t-elle lancé.

La première secrétaire s'est réjouie de l'unité d'une gauche «solidaire sur ses valeurs, solidaire pour le progrès». «La gauche avec l'ensemble de ses alliés, à donné un beau signe de démocratie».«Il faut que les démocrates, dimanche prochain, viennent. Il faut donner toute sa chance à François Hollande, soyons ouverts. Dimanche prochain ce sera une France rassemblée, apaisée par rapport à la violence portée par la droite et l'extrême droite. Nous resdresserons la France, sans oublier l'essentiel : remettre la justice partout !».

 

«Rien n'est possible si nous ne donnons pas tout pour une majorité ample, solide, unie à l'Assemblée nationale»

«Nous avons vraiment besoin que les citoyens décident dimanche prochain de leur avenir et de celui de la France» a exhorté Bertrand Delanoë. «Allez chercher les abstentionnistes, nous avons besoin d'eux. La justice, la réforme et le progrès ça ne peut pas se faire sans les citoyens. Nous sommes à Paris les enfants du 25 aout 1945, nous sommes les enfants de ce peuple de Paris qui a su mettre fin à l'occupation Nazie, au nom de ces valeurs, nous voulons honorer ces valeurs et nous nous battrons contre l'extrême droite. Face au cynisme de messieurs Copé et Fillon nous n'hésitons pas entre la république et l'extrême droite, nous choisirons toujours la République !» a conclu Bertrand Delanoë.