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Sur Internet, les papas sont des mamans comme les autres

Publié le 15 juin 2012 par Pnordey @latelier
modern parenting

Vous pensiez peut-être, à une époque, chacun en fonction de son expérience, que votre cher papa était la figure de l'autorité et votre chère maman celle de la douceur. Eh bien, c'était sans compter avec l'arrivée du world wide web.

"Qui est l'homme moderne ?". Je n'y répondrai pas. Mais je sais que vous vous êtes déjà posé la question. Eh bien le réseau d'agences de communication Euro RSCG Worldwide vous propose de comprendre une partie de cet homme en analysant le père moderne et l'impact du monde 2.0 sur les relations familiales en interrogeant 1000 pères américains. En d'autres termes, à l'occasion de la Fête des Pères du 16 juin, de savoir qui aurait été le vermicellier Jean-Joachim Goriot s'il avait était un de nos contemporains. Ou ce que vous auriez vécu si vous étiez né il y a moins de quinze ans. Le tout, aux Etats-Unis.

Ce que l'on peut déjà dire, c'est qu'il en existe deux. Le Papa numérique - celui qui façonne les tendances et les marchés, l'avant-gardiste - et le Papa traditionnel - autrement dit, un peu plus lent. Le premier représentant 14% des géniteurs, et l'autre 86% Deux papas, donc, mais qui pensent et agissent à peu près de la même façon en fonction de leurs différentes facettes.

Car à l'heure du numérique, le père est inquiet sur son rôle. Et heureux des bénéfices apportés par Internet, à tel point qu'il pense qu'il est plus facile d'être parent grâce à cet outil (57% pour les papas numériques, et 32% pour les traditionnels). Pourquoi ? Parce qu'il offre un accès rapide et facile à d'autres parents et à moult informations dont ils se saisissent puisque les deux tiers des géniteurs numériques se sont connectés à d'autres parents et 55% ont regardé attentivement des conseils en ligne relatifs à leurs enfants, comme les pères traditionnels à hauteur de 25% et de 33%. Par ailleurs, un cinquième des pères numériques et 17% des pères traditionnels ont utilisé un service en ligne ou une application pour suivre le développement de leur progéniture.

Le père est également "gaga". Ceux qui sont 'tendance' sont d'ailleurs deux tiers à avoir déjà posté une photo de leur enfant sur les médias sociaux, et 52% à avoir partagé un moment de leur expérience parental sur ces mêmes supports, risette ou apparenté. Ils se réjouissent par ailleurs que la technologie les aide à réduire la distance entre eux et leur petite Anastasie (43% pour les avant-gardistes et 27% pour les papas traditionnels).

Mais un papa n'en est pas moins attentif à la bonne conduite de son enfant. En gardant un œil sur ses interactions lorsqu'il est connecté à lui sur les réseaux sociaux (77% des géniteurs numériques, 57% des géniteurs traditionnels) tout en pensant, pour 15% d'entre eux, qu'il ne s'agit pas d'une invasion dans leur vie privée. En surveillant son historique de navigation (42% et 29%). Ou en le suivant via le GPS sur son mobile ou en s'introduisant malicieusement dans son compte e-mail ou de réseau social.

Loin de ne s'interroger que sur lui-même, le papa pense à l'impact des technologies nouvelles sur sa petit Anastasie ou son petit Eugène.

L'impact positif, d'une part, puisqu'elles rendront l'adulte de demain plus intelligent (76% des avant-gardistes, 63% des traditionnels). Jusqu'à considérer que les enfants qui grandissent sans internet chez eux subissent un désavantage (76% contre 68%). Pourquoi ? Parce que la technologie, pour 84% des pères numériques et 67% des pères traditionnels, aura un impact positif sur les années de formation de son/sa/ses cher(e)(s) et tendre(s).

L'impact négatif, d'autre part, dans la mesure où 7 papas traditionnels et 6 papas numériques sur 10 craignent que les nouvelles technologies soient une source de distraction et nuisent à leur capacité à communiquer dans l'ancien monde réel. Ou encore, chez 77% des premiers et 64% des seconds, que la nouvelle mouture soit moins compétente dans sa langue natale.

Alors que faire ? Eh bien, en fonction du père que vous êtes ... Si vous êtes à l'avant-garde, vous pensez qu'il est important que votre enfant ait le meilleur de la technologie dernier cri (48%). Si vous êtes un traditionnel, vous pensez que votre enfant peut faire sans. 

Et souhaiter bonne fête au votre ce dimanche !

Mais confidence pour confidence, je m'inquiète en voyant que seulement 61% des papas numériques et 50% des papas traditionnels essaient de limiter le temps que leur progéniture passe en ligne et qu'ils ne sont respectivement que 42% et 31% à pousser leurs enfants dehors pour qu'ils jouent. 


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