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La chanson du mois #3 #4 et #5:

Publié le 18 juin 2012 par Juliettecitrouille

Tous les mois une chanson à lire et à réfléchir

Trois chansons pour le prix d'une:

 un festival de papillons

Les Wriggles: Papillons

C’est un bouquet sans fleur
Une fleur sans parfum
Un parfum sans odeur
Une odeur sans plus rien
C´est une idée sans mot
C´est un mot sans pensée
Une pensée sans cerveau
Un cerveau sans passé
C´est un bijou sans corps
C´est un corps sans envie
C´est une envie sans mort
C´est une mort sans lit
Une chanson sans début
Un début sans histoire
Une histoire sans vécu
Un vécu sans mémoire
Refrain :   Nous avions tout notre temps
   Ou celui des papillons
   Pour faire nos enfants
   Aussi beaux que nous étions
   Nous avions tout notre temps
   Ou celui des papillons
   Pour faire nos enfants
   Aussi beaux que nous étions
C´est un ciel sans espace
Un espace sans limite
Des limites sans trace
Une trace sans suite
C´est un amour sans coeur
Un coeur sans pulsation
Une pulsation sans heure
Une heure sans sensation
Un jardin sans verdure
Une verdure sans couleur
Une couleur sans peinture
Une peinture sans auteur
C´est un chemin sans fin
Une fin sans baiser
Un baiser sans humain
Un humain sans bébé
Refrain

C´est un rire sans bouche
Une bouche sans peau
C´est une peau sans douche
Une douche sans eau
Une larme sanglot
Un sanglot sans bougie
Une bougie sans cadeau
Un cadeau sans ami
Un désir sans berceau
Un berceau sans prénom
Un prénom sans marmot
Un marmot sans poumon
C´est un amour sans cœur
Ce sont deux cœurs sans fruit
Comme deux fruits sans fleur
Comme deux fleurs sans pluie
Refrain

Thomas Fersen: Les Papillons



Sans attendre la quille,
Je sors de ma coquille
Désertant la caserne
Qui me gouverne
Pour flâner dans la rue
Avec d'autre recrues
Dans nos manteaux d'hiver,
Papillons verts.
C'est au cœur de la ville,
La vie civile
Que nos soldes sont bues.
Les bourgeoises enchantées
De se désargenter,
D'aller faire les boutiques,
Papillons chics...
Les papillons... Les papillons...
Le diable nous emporte
Avec les feuilles mortes
Au grand bal des fantômes
Papillons jaunes
Ou dans quelque manège
Sous les flocons de neige,
Angéliques et mouillants,
Papillons blancs.
La cigarette au bec,
Je poursuis ma cueillette
En regardant descendre
Un papillon de cendres
Dans l'anonymat
D'une salle de cinéma
Parmi d'autre poussières
En habit de lumière...
Les papillons... Les papillons...
Dire que mes vingt ans,
Je les passe à tuer le temps
Sans connaître la gloire
D'être un seul soir
Un as de la voltige,
Matador de vingt piges,
Un coquelicot qui bouge,
Papillons rouges.
Moi, c'est grisé d'alcool
Que je prends mon envol
Dans la rue vers minuit,
Papillons gris.
La Lune les libère
Et, sous les réverbères,
Ce sont les noctambules
Qui déambulent...
Les papillons... Les papillons...
Parfois, parmi le nombre
On voit une ombre
Qui fait parler ses yeux,
Papillons bleus
Mais on n'écoute rien:
On pense à autre chose
Quand ses lèvres nous causent,
Papillons roses
Et parfois, on la suit,
Sous son grand parapluie
Mais son prénom nous fuit,
Papillons de nuit
Et quand, le lendemain,
Il reste sur la main
L'ombre de son parfum,
Tout un jardin,
Elle est déjà loin.
Elle n'est plus qu'un point
Et c'est le désespoir
Papillons noirs...
Car sur le guéridon,
Griffonné au crayon,
Il reste un papillon:
"Adieu Léon".
Les papillons... Les papillons

Et puisque l'école est (bientôt) finie:

Sheila: Les Papillons

(je vous fais grâce des paroles...)


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