Fifa Vs PES : La guerre continue

Alors que les amateurs de ballon rond ne s’y trompent pas et vont généralement vers la meilleure simulation du moment, – qui s’avère être Fifa depuis au moins 3 épisodes maintenant – les deux franchises continuent de se tirer la bourre annuellement depuis plus de 10 ans. Aucun autre concurrent sérieux n’est venu compromettre le duel Américano-Japonais… Il faut dire que ces deux géants de la simulation de foot que sont EA et Konami ont toujours su se renouveler et apporter de la fraîcheur, à tour de rôle au fil des ans.

L’avantage a clairement basculé du côté de Fifa ces derniers temps, qui a vraiment réussi à mettre à son actif les évolutions les plus marquantes dans la simulation footballistique, alors que PES pêche un peu par son manque d’innovations et son orgueil de « premier de la classe » l’aura fait chuter dans le coeur des joueurs… La balle a changé de camp, une fois de plus !

Alors, forcément, du côté de chez Konami, c’est la soupe à la grimace et on apprécie moyennement de faire figure de 2nd couteau quand on a dominé le marché une bonne partie des années 2000. John Murphy, l’un des responsables de la licence PES déterre la hache de guerre (médiatique) avec une déclaration à l’emporte-pièce :

« Electronic Arts ont copié PES pendant longtemps jusqu’à arriver où ils le souhaitaient (…) Nous ne pouvons pas oublier que PES a innové dans tous les secteurs et qu’ils nous ont copié. »

S’il est évident que du côté business, EA possède toutes les licences en avant-première, le fait est que c’est sur le « vrai terrain » que PES perd de sa superbe : sur le plan du jeu à proprement parler, la licence de Konami n’est plus que l’ombre d’elle-même et peine à proposer quelque chose de consistant… Je me souviens d’un temps ou même sans les licences, même avec de faux noms pour les joueurs, tout le monde jouait à PES parce que c’était le meilleur des deux en termes de gameplay. Ce n’est plus le cas maintenant et l’argument des licences exclusives est un peu galvaudé à mon sens…

Konami, réveille-toi !