Magazine Culture

Les algues d'Amérique : Nosaka Akiyuki

Par Soiwatter
A la suite de la tombe des lucioles, on peut trouver cette autre nouvelle.
C'est la seconde nouvelle, avec La tombe des Lucioles, pour laquelle Nosaka a reçu le prix Naoki en 1968 (le plus prestigieux prix littéraire japonnais). Traditionnellement, ces deux nouvelles sont présentées ensembles. L'histoire, très différente par son style, contraste énormémént avec la première, comme si l'auteur nous poussait à lire quelque chose de léger pour exorciser son chef d'oeuvre.
L'histoire :
Nous sommes dans les années 60. Toshio, publicitaire japonais, avait envoyé sa femme Kyoko en vacance l'année précédente à Hawaï avec leur jeune fils. Ceux-ci avaient fait la connaissance d'un couple d'américains, les Higgins. Un jour, une lettre les informe que ceux-ci font faire escale au Japon au cours d'un périple autour du monde. Kyoko se propose de les héberger durant leur escale japonais, ce qui ne ravit en rien Toshio (mais alors pas du tout). Pour lui les américains sont restés ces soldats qui ont débarqué en 1945, des diables rouges comme les nommait son ancien professeur de judo. Aussi, en attendant leur arrivée fait-il preuve d'un anti-américanisme primaire.
Mais l'idée qu'il se faisait des américains va s'en trouver ébranlée dès l'arrivée des Higgins, qui soit dit en passant se défendent en japonais. Commence alors pour Toshio un véritable challenge pour satisfaire son hôte.
Mais la cohabitation des deux couples va mal se passer...
Mon avis :
La plus grande partie de la nouvelle s'attarde sur les souvenirs et les impressions de Toshio qu'il a conservé de l'année 1945, quand les américains ont débarqués. Elle nous livre ainsi un bon tour d'horizon du japon de cette époque.
La nouvelle est légère et n'a en aucun cas ni la grandeur ni la beauté du tombeau des lucioles. C'est léger, amusant de voir cette confrontation de deux monde que Nosaka tourne en ridicule (surtout les japonais), caricatural et presque burlesque
Ça casse pas trois pattes à un lapin (désolé Manwë -pour ceux qui ne sont pas dans la confidence, Manwë est le petit lapin crétin que nous avons adopté il y a quelques mois) mais ça détend, surtout la partie où Toshio raconte sa jeunesse.
Attention, la fin est un un peu obscène... Ah ces japonais...

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Soiwatter 7 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines