Magazine

Banjamin Gates et le trésor des Templiers - Jon Turteltaub - 4/10

Publié le 16 février 2008 par Kaa1

Pitch :
Perdu depuis plus de 200 ans, le trésor des Chevaliers du Templier fait partie de ces mythiques légendes. Benjamin Gates, archéologue et aventurier, se lance à la recherche de ce trésor qui a hanté les pensées de sa famille et de ses descendants depuis des générations. Mais il n'est pas le seul intéressé...

Comme le dirait TéléObs : "C'est plutôt sympathique, vaguement ennuyeux". Voilà à mon sens qui résume bien ce qu'est Benjamin Gates et le trésor des templiers. Monsieur Bruckheimer, producteur influent à Hollywood, nous a habitué à de grands chefs d'œuvre (ironie) que sont Bad Boys, Armageddon, 60 secondes chrono ou encore Coyote Girls mais aussi, et il faut bien le reconnaître, à quelques productions non dénuées d'intérêt comme Ennemi d'État, La Chute du faucon noir ou encore le récent Déjà Vu.
En fait, il y a des films où le mélange des genres peut-être intéressant : action, aventure, humour, énigmes et course poursuite... Malheureusement ici Nicolas Cage est à la peine en archéologue du dimanche aussi charismatique qu'un beignet. Point de suspens il n'y a, et point d'intérêt non plus malheureusement. Avec une musique horripilante au possible et un scénario qui tiendrait sur un post-it, Jon Turteltaub tente de recycler l'inégalable Indiana Jones, sans jamais o grand jamais égaler l'original.
Bruckheimer essaye avec Benjamin Gates d'offrir à Disney un nouveau signe d’allégeance avec ce gros film pouvant rassembler à Noël tous les publics (comprenez toute la petite famille). Il y en aura donc autant pour les nostalgiques d’héroïsme que pour les lecteurs du Da Vinci Code. Il est donc clair que de ce point de vue, la mission s'avère assez réussie avec sa trame scénaristique politiquement correcte (les gentils, les méchants, la toute puissante Amérique) et son histoire de flirt à l'eau de rose (ben oui, comme d'hab).
Pourtant, las de toutes ces considérations et concessions allouées aux studios, il n'en demeure pas moins que ce Benjamin Gates s'enlise dans son histoire bancale et ses péripéties plus ineptes les unes que les autres (personnellement, j'adore la scène du vol de la déclaration d'indépendance Américaine en pleine soirée de gala - risible). C'est à se demander ce que la belle Diane Kruger est allé faire dans ce film aussi passionnant que l'était Allan Quatermain en son temps.
Non vraiment, il n'y a pas grand chose à sauver chez ce Benjamin Gates tant il peine à insuffler un semblant d'énergie et de suspens à son propos. Finalement, pour un long-métrage qui devait être une folle poursuite, Turteltaub nous livre une traque aux indices lisse et sans punch. Effets spéciaux jolis et acteurs de renoms (Cage, Voight, Bean) n'auront pas raison de moi devant cette "chasse au trésor" aussi ennuyeuse qu'inintéressante.
Et dire qu'il y en a un deuxième. Indy revient !

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kaa1 1 partage Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte