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Michael Jackson, trois ans déjà

Publié le 25 juin 2012 par Hype Médias @hypemediasblog

Le 25 juin 2009 disparaissait, à l’âge de 50 ans, le roi de la pop. Retour sur les clips impérissables de sa carrière.

C’était le 25 juin 2009, à 23h26, heure de Paris. La France apprenait la mort de Michael Jackson et rejoignait le reste du monde dans son deuil. À 50 ans et à quelques jours de son grand retour sur scène, The King of Pop disparaissait, à la suite d’une surdose de propofol, un anesthésiant dont il abusait pour traiter ses insomnies, avec la bénédiction du docteur Murray, son médecin aujourd’hui reconnu coupable d’homicide involontaire. Trois ans plus tard, que reste-t-il de Michael Jackson? Des milliards de fans et des morceau entrés dans la légende.

Comment se souvenir du roi de la pop? Réponse de l’intéressé: «Comme d’une personne qui est venue apporter un peu de lumière au monde, une voie d’évasion de la réalité.» Ses tubes et ses clips constituent autant de lampes allumées pour toujours dans le panthéon de la musique populaire internationale.

Beat It (février 1983), célèbre pour sa chorégraphie collective devenue marque de fabrique de Michael Jackson. La vidéo, qui s’inspire de West Side Story, met en vedette quatre-vingt membres de gangs (véritables!) et dix-hut danseurs professionnels.

Billie Jean (mars 1983). Le clip avait déjà fait sensation mais c’est lors d’une représentation, quelques mois après sa sortie, que Billie Jean s’est transformé en mythe, avec l’introduction de l’inimitable moon-walk. Ce pas de danse, qui devint la signature de Michael Jackson, lui valu le télégramme suivant de Fred Astaire: «Je suis un vieil homme, j’attendais la relève. Merci.»

Thriller (décembre 1983), signé du cinéaste John Landis, qui dirigea aussi Black and White. Le clip, le clip plus cher jamais réalisé à l’époque, fait sensation avec ses effets spéciaux, sa mise en scène scénarisée, sa chorégraphie et sa durée extraordinaire de quatorze minutes! Thriller a révolutionné la manière de filmer les clips musicaux.

Bad (septembre 1987), réalisé par Martin Scorsese. L’album Bad n’atteint pas les records de vente de Thriller mais connut un immense succès, dans une veine plus rock. Le clip de la chanson-titre, réalisé dans le métro new-yorkais, impose une image plus dure, entre tenue de cuir et chaînes, qui tranche avec la présentation de Michael Jackson jusqu’alors.

Smooth Criminal (octobre 1988), un clip pour lequel Michael Jackson inventa plusieurs nouveaux pas de danse et un effet special lui permettant de se pencher de quarante-cinq degrés. Cette vidéo (dans laquelle on peut apercevoir Sean Lennon, le fils de John Lennon) est le plus vendu de l’histoire de la musique (plus de douze millions de copies).

Black or White (novembre 1991), célèbre pour ses séquences de «morphing» (métamorphose progressive d’un visage en un autre), les premières à avoir été utilisées dans une vidéo grand public. On y retrouve le jeune Macaulay Culkin (Maman j’ai raté l’avion), grand ami de Michael Jackson.

They don’t care about us (mars 1996), réalisé par le cinéaste Spike Lee. Le tournage du clip, dans les rues des favelas de Rio de Janeiro et de Salvador de Bahia au Brésil, fut un événement en soi.

À l’origine, le clip de They don’t care about us existait dans une autre version, tournée dans une prison. Mais elle fut censurée par de nombreuses chaînes de télévision, ce qui amena Michael Jackson à faire la version bien connue du Brésil.

This is it (octobre 2009). Si le morceau et le clip ne sont certainement pas les meilleurs de la carrière du chanteur, ils sont toutefois teintés d’une émotion particulière. La vidéo est composée d’images des dernières répétitions de Michael Jackson, alors qu’il préparait une série de concerts à Londres. Concerts qui promettaient d’être grandioses, comme en témoigne le film-documentaire This is it…

Source : Le Figaro , Michael Jackson, 3ans déjà


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