Blood The Last Vampire

genre: horreur, action, arts martiaux
année: 2009
durée: 1h25

l'histoire: A la veille de la Guerre du Vietnam; une base américaine est infestée âr des créatures démoniaques à l'apparence humaine. Une jeune femme, Saya, est envoyée sur place pour les éliminer. Pour mener à bien sa mission, elle prend l'identité d'une écolière et intègre le collège de la base.

la critique d'Alice In Oliver:

"Par le producteur de Tigre et Dragon et Hero". Tel est l'intitulé de l'affiche de Blood: The Last Vampire, réalisé par Chris Nahon en 2009, qui est également l'adaptation d'un célèbre manga. Voilà une approche pourtant prometteuse mais gâchée dès les premières minutes du film. La suite ne fera que confirmer le désastre annoncé.
C'est donc un français qui se retrouve aux commandes de ce teenage-movie qui vient donc renifler du côté de Blade, le talent et les qualités en moins.

Le scénario est de facture classique mais nous promet des bastons homériques. Attention, SPOILERS ! Une mystérieuse lycéenne, Saya, débarque dans une école et assassine deux jeunes femmes vampires sous les yeux sa nouvelle camarade de classe.
A partir de là, Blood: The Last Vampire accumule tous les défauts du monde. Bienvenue pour un grand moment de solitude !

Premier défaut, et pas des moindres, c'est justement l'esthétisme des combats et le sang numérique très moche et pixélisé, visible à l'écran.
Et malheureusement, le film ne fait qu'accumuler les séquences de bastons ridicules, sans compter des monstres-vampires en CGI et affreusement ratés.
Vous aurez alors le choix: soit vomir devant l'atrocité des images, soit rire bêtement devant ce spectacle indigne foireux de la première à la dernière minute.

Dans ce carnage dans les règles, les acteurs ne viennent jamais relever le niveau. En même temps, les pauvres ne sont guère aidés par une mise en scène clippesque et à base de hard rock et de heavy metal.
Pourtant, Blood: the Last Vampire reste riche en action. Malgré la grande médiocrité de l'entreprise, force est de constater que l'on ne s'ennuie jamais.

Il faudra donc regarder ce long-métrage pour ce qu'il est: un nanar totalement involontaire, grotesque et risible malgré lui.
D'une certaine façon, Blood: The Last Vampire est un peu l'anti-Blade par excellence, le genre de catastrophe à montrer aux réalisateurs novices dans le cinéma. Une façon comme une autre de leur dire: "voilà ce qu'il ne faut surtout pas faire".
Comme quoi, les bouseries ultimes ont aussi leur utilité.

Note: mais ça va pas, non ?!
Note nanardeuse: 16/20

 
Blood, The Last Vampire - Bande-annonce (vost)