Décidément, nous vivons sur de la dynamite. Après notre consommation de ressources naturelles, qui nous conduit à la
catastrophe, voilà que notre système monétaire est par nature instable. C’est du
moins ce que j’ai compris du résumé d’une étude du Club de Rome. (Money
and Sustainability – the missing link | THE CLUB OF ROME (www.clubofrome.org))
Notre situation est effectivement délicate : plus
personne n’a le droit à la dette, alors qu’une masse de gens va arriver à l’âge
de la retraite. On prévoit que le rapport dette sur PIB devrait atteindre 3 à 6
d’ici 2040, dans la plupart des pays de l’Ouest. Il semble aussi qu’il y ait
quelque chose de malsain dans nos marchés financiers : « En 2010, le volume des transactions en
devises atteignait 4000 milliards $ par jour. Un jour d’importation et d’exportation
de tous les biens dans le monde représente environ 2% de ce chiffre. Ce qui
signifie que 98% des transactions sur ces marchés sont purement spéculatives. »
Notre système monétaire aurait des vices redoutables : la
crise serait endémique (en moyenne dix pays connaissent une crise chaque année) ;
il influencerait notre comportement (asocial, court-termiste…) ; il mettrait
les gouvernements entre les mains des marchés financiers.
Solution ? Un « écosystème » de systèmes monétaires
locaux, chaque institution (entreprise, commune, pays, ONG…), créant la ou les siennes.
Apparemment, il y aurait des théories scientifiques solides
derrière tout cela… (à creuser)