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Stabilité politique et développement économique( suite)

Par Basicinstinct82

Il résulte de la tentative de distinction ou de catégorisation précédente, une approche qui nous confronte avec les substrats constitutifs de la difficulté se faisant jour, lors qu’on tente d’établir une corrélation causale, afin de déterminer est-ce la stabilité politique qui cautionne effectivement et dans une commune mesure, le développement économique, ou plutôt la prospérité économique, qui garantit la stabilité, à l’image des approches antérieures, tablant sur l’optimisation des ressources, comme génératrice ou à l’afflux de la stabilité politique, car au regard du processus d’évolution historique, ramené au seuil de la politique, on s’aperçoit effectivement, que certains conflits sociaux à l’origine de bouleversements politiques majeurs, naissent par le fait de l’aspiration à une existence meilleure, quoi que, exceptionnellement, certains d’entre eux, sont dus à la rareté des ressources, quand d’autres résultent, d’une gestion  exsangue des ressources, à l’aide de la corruption endémique, y compris, une redistribution inégalitaire des revenus de la croissance, mais aussi et surtout la répartition des projets de développement à l’échelle territoriale.

Ceci étant, il devient de plus en plus, probant que les deux concepts, forment un noeud, puis que, d’une analyse à finalité économique, à une analyse à finalité politique, l’on parvient à dégager un champ d’interaction harmonieuse, entre ces deux concepts, bien qu’en poussant le niveau de la cogitation, on finit par admettre que le contexte lié au niveau d’évolution sociale, économique et politique, rode autour d’un déterminant commun, à savoir que du point de vue philosophique, la superstructure se joint à l’infrastructure, pour former un tout indissociable.

De ce point, il devient facile à déterminer, qu’à l’origine de la science économique, ses déterminants et leviers essentiels, tiraient leurs subterfuges du champ d’application politique, avant que la multiplication de l’apparition des contraintes,  en économie, doublé du développement exponentiel de la science, l’évolution sociétale, notamment culturelle, n’instiguent à instaurer l’économie de marché, afin que libre-court soit laissé au marché à s’autogérer.  De là, à consentir le début de la diminution de l’influence du politique, sur l’économique, vient conforter le postulat selon lequel, en fonction des spécificités politiques, le niveau d’évolution sociale ou bien l’orientation économique, la stabilité politique peut favoriser le développement économique, tout comme inversement le développement économique peut garantir la stabilité politique.

En conséquence, la question selon laquelle, la stabilité favorise t-elle le développement économique et le bien-être, perd son substantif, lorsque la réponse à y apporter englobe une sphère qui va au-delà, des théories économiques pour s’incruster dans une forme d’alliance doctrinale, puis que la politique économique subit les effets contraignants des prérogatives conférées à l’ordonnateur, d’où son élaboration engorge aussi bien des influences politiques, que celles théoriques et doctrinales, à savoir que dans ce cas de figure, le choix et la priorité des dépenses face aux objectifs, peut déterminer, le souci et le niveau d’exigence affichée, à satisfaire pour l’état.

De ce choix et de ces priorités, résultera, le niveau de jonction entre le politique et le social, dès lors, que les influences politiques ciblent le bien être et l’équité, quand les théories et les doctrines, elles ciblent l’optimisation des ressources.

A l’opposé, et tout comme le développement économique, une relation d’équivalence, s’établit automatiquement, car, bien que certains états s’astreignent l’orthodoxie économique et l’économie de marché, comme politique économique, à l’image de la Chine et tant d’autres, sans jamais, s’assurer, une orientation politique qui assouplisse, la rigidité des institutions. A savoir que même, dans ce cas, la sphère politique décisionnelle, chapeaute l’ensemble de l’orientation économique, en procédant à une planification de la production. Ainsi la redistribution des revenus de la croissance en Chine, par exemple, gît sous la coupe d’un régime hybride, soit une monopolisation des structures productives, les institutions et un système fortement centralisé allié à l’économie de marché….

à suivre



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