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une société de vieux poètes

Publié le 30 juin 2012 par Poch

J'allais me coucher, tôt comme à mon habitude. Je venais de conclure un apéritif, rite social que les génrations futures feront bien de conserver ( encore faut-il s'entendre sur ce qu'on entend par "apéro") : vin de bourgogne, bière de belgique, Orval, et à manger, un peu. De la conversation, de l'orientalisme en veux tu en voilà. Bref, j'ai voyagé. J'allais donc me coucher, notre hôte nous ayant quitter pour assister au carnaval de Jargeau ( Etait-il acteur de ce carnaval? Ne sommes-nous pas tous acteur du carnaval de Jargeau ?). J'attrape presque par réflexe le livre qui tient compagnie à mes rêves : L'oiseau noir dans le soleil levant - Paul Claudel, et je lis :

"A l'abri de ce jardin littéraire au flanc de colline qu'aménagera moyennant force roacailles une société de vieux poètes et que surmonte le cierge d'un petit pagodon classiquement aligné avec le piquet ruiné de cette vieille tour sur la colline là-bas, l'année commence virginalement en contradiction avec l'herbage mort et sans aucun support que l'âme par ce qu'elle a de plus suave et de plus inexpert, du blanc, du jaune, du rose."

Je n'y comprenais rien mais j'étais en extase et dans un instant de lucidté je me suis dit : poch power! Le Sens se tient là où le sens n'est pas. Alors, je vous livre ceci et je pars lire la suite d'où je viens, tel le sadhu en canapé, dans mon plumard.

W.S Burrough n'a qu'à bien se tenir.


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