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L’information inutile du vendredi : C’est moi ou ça sent le cochon grillé ?

Publié le 05 juillet 2012 par Bastienb

L’information inutile du vendredi : C’est moi ou ça sent le cochon grillé ?Il s’appelait Roy Sullivan et la vie l’a très vite mis au jus. Né en 1912, il commence à l’âge adulte une carrière de garde forestier dans sa Virginie (U.S.A.) natale. Et c’est au coeur de la forêt dans un promontoire de surveillance que le ciel lui adresse son premier signe d’affection en 1942. La foudre le frappe à la jambe. Il perd juste un gros orteil. Le dicton dit que la foudre ne frappe jamais deux fois au même endroit. Sullivan aura aisément démontré le contraire.

Après 27 ans de répit, le garde forestier voit les 14 dernières années de sa vie perturbées par le ciel :

En 1969, il est sur une route de montagne dans son camion. Un orage éclate. Il se dit qu’il est tranquille, son véhicule fera office de cage de Faradet. Mais son  engin ne devait manifestement pas répondre aux critères requis car il se mange un éclair (et pas au café). Sonné, il en sera pour des sourcils calcinés.

En 1970, alors qu’il est dans sa cour et se presse de rentrer chez lui pour éviter la pluie, la foudre vient le chatouiller in-extremis. Verdict : Des tonnes de Biafine (trède marc) à se tartiner sur l’épaule gauche.

En 1972, toujours sur son lieu de travail, la forêt donc, le ciel le gratifie à nouveau d’une décharge qui déclenchera un incendie capillaire. Dès lors il prend la décision d’avoir toujours un bidon d’eau à sa portée.

Août 1973, dans son nouveau van, un gros nuage bien noir semble le suivre. Cela dure un moment et Roy serre les fesses. Mais au bout de quelques kilomètres le ciel se dégage. L’homme s’arrête alors et sort de son 4-roues pour prendre l’air, heureux d’y avoir échappé cette fois. Et là, paf ! Dans les dents ! Sa chevelure est encore une fois en feu mais il parvient à régler le problème avec un jerrican d’eau qu’il avait dans le coffre de sa camionnette. De graves brûlures viendront émailler ses jambes et son bras gauche.

En juin 1974, il se détend en faisant du camping. Alors qu’il monte sa tente (non ce n’était pas un neveu incestueux), un orage soudain se déclare et c’est sa cheville droite qui en fera les frais.

Juin 1977. L’homme décide d’aller taquiner le brochet. Il décapote (son van), sort sa gaule et laisse flotter son bouchon dans un paisible lac de Virginie. Il s’endort presque quand un vent fort et inattendu le tire de sa torpeur. Pas le temps de réagir, la foudre se rappelle encore à lui. Il est sévèrement touché au à l’abdomen et à la poitrine mais s’en sort vivant.

Le rapidement surnommé Paratonnerre de Virginie déclara un jour : « On a l’impression d’être cuit de l’intérieur ».

Le pauvre Roy, en ce début année 1983 tombe extrêmement amoureux d’une jeune femme qui ne lui retourne pas ses faveurs. Econduit, il se fait sauter le caisson en septembre de la  même année. Après avoir résisté 7 fois à  ces énormes décharges électriques, on peut dire qu’il est paradoxalement  mort d’un coup de foudre non réciproque.

Et puisque c’est la saison, faites gaffe aux orages. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous aurais pas mis au courant.

;-)


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