Critiques Séries : White Collar. Saison 4. Episode 1. Wanted.

White Collar // Saison 4. Episode 1. Wanted.

Je pense que tout le monde attendait la série au tournant. En effet, elle proposait de changer complètement la donne en transformant Neal Caffrey en fugitif à la fin de la saison 3. Un cliffangher ambitieux qu'il ne fallait pas louper. J'ai trouvé à la hauteur de mes attentes. Dans un premier temps parce que l'épisode fait voyager. En effet, il nous propose de partir pour le Cape Verde où Neal et Mozzie sont établis pour être tranquille du FBI. Toute la partie au Cape Verde fait office de petites vacances pour la série. En effet, on s'amuse, on boit des cocktail, Neal drague la serveuse de son bar préféré, etc… Rien de bien surprenant pour le moment. Mais l'ambiance est bonne, elle fait voyager et le dernier quart d'heure de l'épisode était particulièrement bon. Neal est constamment en danger, même dans un pays où l'extradition ne fonctionne pas. Jeff Eastin a écrit un très solide épisode, qui fonctionne de part en part. Notamment autour de Peter. Il veut retrouver Neal, mais pas pour l'arrêter, uniquement pour le ramener et lui éviter la prison (une seconde fois). Cette fois, il veut l'aider, tel un ami.
J'ai hâte de voir le retour à New York d'ailleurs. Mais ce n'est pas pour le moment. Nous assistons dans un premier temps à l'arrivée de l'agent Collins, incarné par Mekhi Pfiffer. Je déteste tellement cet acteur que de le voir dans un rôle détestable était parfait. J'avais encore plus envie de le détester, et le scénario fait tout pour que l'on aille dans cette direction ci. White Collar nous offre donc un personnage qui ressemble à Peter (dans sa volonté d'aller jusqu'au bout pour retrouver Neal) mais en version méchante, prêt à utiliser de subterfuges illégaux. Collins veut retrouver Caffrey et évidemment, il va tout mettre en oeuvre mais c'est Peter - qui connait Neal depuis plus de six ans maintenant - qui a un avantage considérable : il connait Neal. Il sait comment il pense. Et c'est pour ça qu'il va trouver où il est en premier avant que Collins n'utilise ces informations pour lui aussi aller sur les traces de Neal au Cape Verde. La première partie de l'épisode sert surtout de mise en place mais les personnages brassent tellement de choses que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'était donc avec joie que j'ai accueilli l'idée de le transformer en fugitif.

On retrouve également tout ce qui fait le charisme de Neal sur cette île. Aussi bien le fait qu'il sait séduire les femmes (et le fait toujours dans la démesure - ici en reproduisant en miniature la ville de New York - ) que son goût pour l'aventure et les mystères. Il va d'ailleurs faire la rencontre de Dobbs, un homme d'affaires de l'île qui peut leur procurer toute la protection dont il a besoin à condition d'y mettre le prix fort (ce qu'il peut se permettre, évidemment). L'épisode passe assez vite, et reste terriblement efficace. Il propose de revenir des années en arrière et à l'origine de l'arrestation de Neal mais en version modernisée. Petit à petit l'épisode nous plonge dans un univers qui fonctionne. J'ai ha^te de voir la suite de la saison car à mon avis, on n'est pas au bout de nos surprises. Cet épisode en deux parties montre que White Collar a quelque chose à raconter, même après quatre ans. Elle aura su se renouveler mais maintenant que cette carte est grillée, quelle sera la prochaine ?
Note : 8.5/10. En bref, un très bon épisode de White Collar, un retour sur les chapeaux de roues.