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REPONSE A UN LECTEUR CURIEUX D' ASTRONOMIE ( il y en a parmi vous!

Publié le 12 juillet 2012 par 000111aaa

Un de mes correspondants sur ce blog  m’ ayant envoyé hier des  commentaires intéressants , élogieux sur ma présentation  mais assez critiques sur le fond je me donne un droit de réponse qui peut apparaitre fastidieux à certains de mes lecteurs fatigués de lire mes articles sur les trous noirs …. – je les prie de m’en excuser .

  Voici le commentaire : « ………………..Passons maintenant aux objections :1 /vous avez trop peu parlé de l’article et des travaux de AVISHAY GAL YAM sur les hypernovae QUI EXPLOSENT par création de paires particule anti particules et la plus importante figure manque( le graphique luminosités-temps) .

2/ Dans votre hypothèse de trous noirs a mésons ,kaons ,etc. ou même quarks isolés , je m’étonne que vous n alliez pas jusqu’ à l’extrémité de la chaine , donc pourquoi pas des condensats de neutrinos ?

En effet si je me rappelle bien de mes cours , le système solide le plus dense est décrit cristallographiquement par les systèmes hexagonal compact ( le moins de vides possibles entre les sphères toutes à touche -touche) …..Par conséquent un « condensat de neutrinos » vous permettrait de gagner, pour la même valeur de masse totale , par rapport à un condensat de neutrons une densité encore plus forte pour un tel trou noir hypothétique et je suppose dans le rapport des rayons neutron/ neutrino donc des masses soit 940.10^6/1 si je choisis le neutrino électronique . Imaginez le résultat ! »

1 : COMMENT MEURENT LES ETOILES MASSIVES ???

L’article en question du Pr AVISHAL GAL YAM  ET extrait de SCIENTIFIC AMERICAN et par POUR LA SCIENCE  JUILLET 2012   pose la question   de la fin de certaines étoiles super massives   supposées pouvoir expliquer   les très rares supernovæ  les plus lumineuse jamais observées et  dont l’émission énergétique dure longtemps .La photo 1 présente le graphique  de cette cinétique de décroissance de brillance en fonction du temps réclamée par mon lecteur

Capture.PNG hypernovae1.PNG

1-1    :L e modèle standard de la cosmologie présentait jusqu’ alors les étoiles super massives comme celles formées durant le premier milliard d’années après le big bang ou le grand REBOND   .C ‘est à dire des monstres  dépassant les 100 millions de masses solaires  et formées d’hydrogène et d’hélium  . Une étoile est massive jusqu’à 15 M.S / très massive au-dessus de 50 M.S/ super massive au-dessus de 100 M.S /( M.HEYDARI –MALAYERI) ;la théorie académique interdisait une masse plus grande que 150 ( instabilité de LEDOUX/SCHWARZCHILD/HARM).

1-2   Elles étaient supposées être donc  en réalité des restes «  fossiles »  et devenues rares DANS L UNIVERS ACTUEL

1-3   E n fait  nous ignorons encore bien trop de choses et la théorie  hérétique postulant des étoiles hyper massives de plusieurs milliers de M.S( 3000  !) a été battue en brèche puis  EN PARTIE réa-admise récemment / Paul Crowther (Université de Sheffield, GB) et ses collègues ont observé des monstres stellaires dont la masse à la naissance aurait été au moins 300 M.S. l’un d’eux âgé d’un million d’années, en est déjà à la moitié de sa vie. R136a1, c’est son nom, serait l’étoile la plus massive jamais observée, avec une masse actuelle de 365 masses solaires et un ‘poids de naissance’ de 320 masses solaires.

1-4   Les observations de AVISHAL GAL  YAM    semblent confirmer les découvertes de CROWTHER : il en existeraient encore  et ces brillantes hypernovae seraient les preuves de leur fin explosive …

Le mécanisme  de  GAL YAM vous est expliqué par la photo n°2 : la cinétique de la phase   de la fusion stellaire de l’oxygène  s emballerait pour les étoiles hyper massives  de plus de 140 masses solaires : la chimie nucléaire de cette fusion   s"emballerait"créant des gammas  à la pelle   et ces derniers se couplant en se transformant en paires positrons-électrons , d ou explosion de l’étoile( la ligne du haut montre le vieillissement en " couches d oignon" d une étoile massive de 10M.S jusqu au stade de formation du fer puis supernova , tandis que  la ligne du dessous  vous montre celle , plus brève  d'une étoile hypermassive de PLUS DE 140  M.S )

Capture.PNGsupernovae2.PNG

2   :LES CONDENSATS  DE FERMIONS ET EN PARTICULIER DE NEUTRINOS

La question de mon correspondant XYZ  me pose un problème car je dois prochainement me pencher sur les condensats de  BOSE/EINSTEIN et vous proposer à ce sujet quelques pages du «  POUVOIR DE L IMAGINAIRE ».

Je lui rappellerai donc plus  sommairement  que dans les mécanismes proposés pour les supernovae  on dispose heureusement de preuves expérimentales patentes : ce sont les neutrinos générés lors de l’observation  de la supernova SN 1987 A (  Leon M. Lederman, Melvin Schwartz et Jack Steinberger,ont eu le Nobel avec ) et montrant que ces  derniers résultent de la transformation bien connue des protons avec des électrons en neutrons et les neutrinos chauds –bouillants   s’échappent alors en flots  dans l’espace.C’  est pourquoi je n’envisage pas un cœur résiduel possible de CONDENSATS de neutrinos  dans des étoiles à neutrons ou dans des pseudo trous noirs …..MAIS JE PEUX ME TROMPER !


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