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Festival Eldorado, l’été indie(n) à Paris

Publié le 12 juillet 2012 par Greencatsbabies @greencatsbabies

Festival Eldorado, l’été indie(n) à Paris

Rock indé, pop, americana et folk sont au rendez-vous de cette nouvelle édition du Festival Eldorado, qui comme chaque année prend place au Café de la Danse. Graham Coxon, Perfume Genius, Oh! Tiger Mountain, Sleepy Sun, Flip Grater, Stranded Horse, Samba de la Muerte, Ramona Cordova, Wall of Death et Julien Pras sont au (joli) programme de cet été indie qui s’annonce bien.

JEUDI 13 SEPTEMBRE (19H30 / 16,80 euros)

PERFUME GENIUS (USA / Matador,Turnstile)
Perfume Genius est le nom de plume de Mike Hadreas, jeune songwriter de Seattle qui s’est imposé avec son premier album ‘Learning’ (2010) comme l’un des talents les plus prometteurs et singuliers de la scène indé. Son écriture à la fois touchante, intimiste et vénéneuse ainsi que son interprétation à fleur de peau renvoient aux premières heures de Sufjan Stevens ou aux plus belles œuvres d’Antony Hegarty.
facebook.com/perfumegeniusofficial

VENDREDI 14 SEPTEMBRE (19H30 / 16,80 euros)

OH ! TIGER MOUNTAIN (Fr / Microphone Recordings)
Dépouillé, direct et minimaliste. Tragiquement traditionnaliste et enthousiaste. Une voix d’abord. Folk à l’origine, sa musique se tord à présent et pervertit un songwriting classique à grands coups de tirs croisés d’influences multiples, de Suicide à Otis Redding. Oh! Tiger Mountain est accompagné sur scène par Kid Francescoli aux rythmiques et claviers.
facebook.com/OhTigerMountain

FLIP GRATER (Nz / Vicious Circle)
Ce 3e album de la néo-zélandaise Flip Grater, ‘While I’m Awake I’m At War’ (sortie le 3 septembre chez Vicious Circle) se révèle d’une rare sensibilité, avec un enregistrement très appliqué, voire minutieux. Langoureuse et reposante, sa folk entêtante laisse entrevoir une jeune fille rêveuse, un rien mélancolique, mais généreuse dans les sentiments partagés. Principalement accompagnée d’une guitare acoustique que rehaussent à peine quelques violons, Flip Grater ralentit la marche d’un monde devenu trop fou pour être honnête. Si elle a fini par poser ses valises à Paris au printemps, cette ”baroudeuse” aura sillonné le monde, et récemment tourné avec Cocoon et AaRON.
facebook.com/flipgratermusic


SAMEDI 15 SEPTEMBRE (19H30 / 15 euros)

STRANDED HORSE (Fr / Talitres)
Stranded Horse alias Yann Tambour, a publié son second album ‘Humbling Tides’ sur le label bordelais Talitres en janvier 2011. Un disque qui ouvre une voie médiane entre l’écriture de Encre (son précédent projet) et les explorations du premier album ‘Churning Strides’ (2007). Avec son nom de chef indien (littéralement : Cheval Echoué), sa kora fabriquée par ses soins et ses mains virtuoses, Stranded Horse mêle, dans une pureté étourdissante, folk anglo-saxon et harmonies venues des pays mandingues, allant chercher les racines chez les griots d’Afrique de l’Ouest ou dans le Delta, chez Mississipi John Hurt.
facebook.com/pages/Stranded-Horse/108442309217875

RAMONA CORDOVA (USA / Clapping Music)
Musicien nomade aux multiples influences (Jeff Buckley, Robert Wyatt, Gypsy king,..), Ramona joue le folk d’un pays qui n’existe pas sur les cartes : ni musique pour enfants, ni conte musical, ni musique de gitans mais un peu tout cela à la fois. Depuis « the boy who floated freely » ( sorti sur le label Clapping Music/Fr), premier album trans-genres acclamé par la presse (Les Inrocks, Chronic’art, Magic,..), c’est au gré des rencontres et des voyages qu’il compose et revient avec ce nouvel album Quinn to the relationships d’une ingénuité désarçonnante.
facebook.com/pages/Ramona-Cordova/127222287336

DIMANCHE 16 SEPTEMBRE (19H30 / 14 euros)

SLEEPY SUN (USA / ATP Recordings, The END Records)
Sleepy Sun, un sextet dans la plus pure tradition de la ville, entre folk psychédélique et blues électrique. Avec un océan de guitares, le groupe fait
parler de lui lors de shows qui le situent à mi-chemin entre les vénérables Crazy Horse, Comets on fire et Sonic Youth. Sleepy Sun sort Spine Hits en
avril 2012, c’est le premier album du groupe depuis le départ d’un de ses membres, la charismatique chanteuse Rachel Fannan.
http://www.facebook.com/SleepySun

WALL OF DEATH (Fr)
Bercé par les douces contines velvétiennes, transporté par l’esthétisme floydien, transfiguré par les stridences de Neu et silver appels, Wall of Death, le trio formé en avril 2010 par Gabriel Matringe (chant, guitare, sitar), Brice Borredon (claviers, chant) et Adam Ghoubali (batterie) nous entraine dans son univers sombre et inquiétant. Puisant dans les racines américaines autant que dans la vieille culture européenne, Wall of Death déroule une musique puissante, lourde et lancinante.
http://www.facebook.com/pages/Wall-Of-Death/125382850832399

SAMBA DE LA MUERTE (Fr)
Samba de la Muerte : la danse de la mort, corps à corps, les fesses qui ondulent en pensant à l’heure où elles seront sous terre. La danse morte, celle
des heures silencieuses, des mots pendus. Ou le vie devient douce.
http://www.facebook.com/pages/SAmBA-De-LamUERTE/292087344168618

JULIEN PRAS (Fr/Vicious Circle)
Julien Pras, l’homme orfèvre. “Southern Kind of Slang” est le premier album solo de Julien Pras, orfèvre en matière de chansons pop sensibles, depuis plus de quinze ans. Cette œuvre personnelle suscite un arc en ciel d’émotions, grâce à des mélodies travaillées et une instrumentation
subtilement mise en scène. Depuis la révélation de “Any downs at all” au début des années 2000, les amateurs de musiques anglo-saxonnes
connaissent la griffe Calc. En 2008, Julien Pras s’embarque dans une odyssée solitaire. Accompagné de sa seule guitare acoustique, il compose
une série de chansons purement folk, à base de rêves, de désirs de fuite et de rédemption. Il écrit, tourne, enregistre seul, retrouvant le plaisir de tout diriger lui-même, sans autre but que monter une collection de chansons parfaites: de celles qui vous touchent à la première écoute par leur sensibilité et leur évidence, sans fioriture et sans chichi.
myspace.com/julienpras

LUNDI 17 SEPTEMBRE (19H30 / 25,30 euros)

GRAHAM COXON (UK/Parlophone)

Ses premières idoles semblent avoir été les Jam. En 2007, il réalise son rêve, en réalisant “This Old Town” avec Paul Weller, l’ancien leader de “The Jam”, trois titres co-écrit et co-produit. Avec les Beatles, Graham s’est également passionné pour le groupe le plus influent des années 1980 : les Smiths. Il suit de près l’actualité musicale de l’époque et compte parmi ses biens les plus précieux un nœud coulant lancé au public par Morrissey lors d’un concert des Smiths. Aujourd’hui les influences musicales Coxoniennes semblent s’être tournées vers le Lo-Fi, l’Underground Americain, tel que l’on peut l’entendre dans son deuxième album solo, « The Golden D ». Son amour premier pour le saxophone lui fait néanmoins garder une affection particulière pour le jazz.
facebook.com/grahamcoxonofficial

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