Magazine Culture

Martin Solveig : « Je ne réalise pas ce qui m’arrive avec Madonna »

Publié le 13 juillet 2012 par Crackerjack

Choisi par Madonna pour produire en partie son dernier album et l’accompagner dans sa tournée, le DJ Martin Solveig « ne réalise pas encore qu’il passe un an avec une légende », avoue-t-il à l’AFP aux Francofolies, avant son concert avec la star samedi au Stade de France.

QUESTION : Qu’est-ce que ça a changé pour vous de travailler avec Madonna ?

REPONSE : Beaucoup de choses. J’ai beaucoup appris dans la logique de collaborer avec quelqu’un. J’avais l’habitude de travailler tout seul et d’aller voir un chanteur avec une musique quasiment finie en lui disant +voilà, c’est ce qu’il faut jouer+. Là, on a vraiment élaboré la musique ensemble. Aujourd’hui, on continue à partager cette aventure sur scène et on s’éclate bien. En fait, je n’arrive pas vraiment encore à réaliser. Peut-être que dans un an, deux ans, dix ans, je vais me réveiller et me dire +Mais t’as vraiment fait ça ? T’as passé presque un an de ta vie avec une légende de la pop culture et de la musique!+. C’est fou, je remercie Dieu, je remercie la Madonne (rires).

Q : L’album de Madonna a enregistré des ventes décevantes par rapport à ses performances habituelles. Vous avez été déçu ?

R : Ventes décevantes, oui et non. L’album va se classer parmi les dix meilleures ventes d’album de l’année dans le monde et toucher a priori d’ici un mois ou deux les 2 millions de copies, ce qui est colossal. Quand on pense que c’est un album qui n’a pas de promotion parce qu’elle ne donne pas d’interview, cela correspond à ce qu’on pouvait espérer de mieux.

Q : Vous prévoyez des choses spéciales pour votre prestation en première partie au Stade de France ?

R : Oui, c’est sûr. Après, dans le domaine du possible, il y a différentes choses et je dois en parler avec elle d’abord. Donc, ça restera la surprise. Jouer au Stade de France, c’est quelque chose de vraiment fort, d’assez indescriptible. Il y a une dimension particulière liée au fait que c’est chez moi, dans ma ville, dans mon pays, en plus le 14 juillet.

Q : Ouvrir les Francofolies de La Rochelle, c’est une reconnaissance pour les musiques électroniques ?

R : C’est sûr que le symbole est fort. Pendant dix ans, en tout cas en ce qui me concerne, notre univers au sens large ne faisait pas vraiment partie du paysage. On savait que c’était là, mais sans plus. Et c’est vrai que ces dernières années, avec beaucoup de temps et certains succès qui ont eu une résonance telle qu’on ne pouvait plus vraiment passer à côté, ces musiques électroniques dans leur ensemble atteignent leurs lettres de noblesse et sont acceptées comme faisant partie du paysage musical global.

L’année dernière aux Francofolies, avec le concert de David Guetta (dont il assurait la première partie, ndlr), je crois que c’était un test. C’était la journée électro au sein d’une programmation qui, normalement, ne laisse qu’une petite part à cette musique. Ca a été un test hyper concluant et aujourd’hui, l’électro est présente parmi le rock, parmi toutes les musiques.

Q : Quels sont vos projets après la fin de la tournée de Madonna ?

R : A partir de la rentrée, je vais travailler sur de nouvelles collaborations en studio et faire quelques dates en Amérique du Nord. Des artistes internationaux m’ont contacté après ma collaboration avec Madonna, mais rien n’est défini.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Crackerjack 547 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines