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Il y a 70 ans ... la rafle du vel d'hiv (16-17 Juillet 1942).

Par Vindex @BloggActualite

Il y a 70 ans ... la rafle du vel d'hiv (16-17 Juillet 1942).-Le vélodrome d'hiver-En Histoire comme dans bien d’autres domaines, il existe des sujets qu’on décide d’oublier plus ou moins volontairement pour diverses raisons et, parfois parce qu’on en a honte ! L’épisode de la rafle du Vel’d’Hiv qui s’est déroulé à Paris les 16 et 17 juillet 1942 en est un bel exemple. A cette époque, où la France et les Français vivent à l’heure allemande, le gouvernement de Vichy organise, pour donner des gages à l’Occupant, une grande vague d’arrestations concernant les juifs étrangers. Les Allemands espèrent rafler environ 24 000 juifs (d’autres sources affirment 28 000[1]). Or, c’est la police française ainsi que la gendarmerie qui procède aux arrestations et non les Allemands. Ainsi, c’est donc l’Etat français qui endosse véritablement la responsabilité de cette rafle de l’été 1942 dans le cadre de la politique de Collaboration engagée par Pétain et Laval avec les Autorités d’Occupation. On comprend dès lors qu’aujourd’hui encore, la rafle du Vel’d’Hiv demeure assez méconnue du grand public, en particulier parce qu’elle est rarement enseignée à l’école. Il a même fallu attendre 1995 pour que l’Etat reconnaisse officiellement sa culpabilité dans cette affaire en la personne de Jacques Chirac, alors récemment élu Président de la République (1995-2007). Pourtant, la rafle du Vel’d’Hiv, pour déplorable évènement qu'elle fut, fait bien partie intégrante de notre histoire, nous ne pouvons le nier !    Pour bien comprendre le déroulement de cette rafle ainsi que ses origines, il faut en fait revenir sur le gouvernement de Vichy, sa formation, ses dirigeants, son idéologie…

Vichy succède à la IIIème République

Le personnage central de Vichy est Philippe Pétain (1856-1951), issu d’une famille paysanne de l’Artois. Militaire de carrière, il devient colonel au début de la Première Guerre Mondiale. Très vite, il acquiert un très grand prestige en organisant et en remportant la bataille de Verdun (1916) : il devient le « héros » de Verdun pour tous les Français. En 1917, il est nommé commandant en chef des armées françaises, c’est un homme de poigne qui n’hésite pas à réprimer les mutineries de 1917. En 1918, Pétain est fait Maréchal de France et, durant l’entre-deux-guerres, il remplit diverses missions au service de l’Etat. Dans les années 1930, son prestige reste immense. Le 18 mai 1940, le Président Albert Lebrun lui confie la vice-présidence du Conseil. Il en devient Président le 16 juin 1940. Dès le lendemain, le 17 juin 1940, Pétain demande l’armistice aux Allemands, sans même avoir pris connaissance au préalable des conditions d’armistice. Lorsqu’il devient chef de l’Etat le 10 juillet 1940, Pétain a alors 84 ans.Il y a autour de Pétain un ensemble hétérogène de personnalités qui n’ont pas toutes les mêmes idées politiques. Tous n’ont pas le même passé professionnel : il y a des politiques (Laval par exemple, Premier ministre de Pétain), des militaires (l’amiral Darlan par exemple), des fonctionnaires… Les hommes de Vichy ont en fait profité des faiblesses de la IIIème République dans les années 1930 pour l’accuser de la défaite de la France en 1940 et pour mettre en place un nouveau régime plus fort et plus autoritaire. Beaucoup de ces hommes veulent prendre leur revanche sur le Front Populaire (1936-1938) qu’ils n’avaient pas accepté. L’hétérogénéité des hommes de Vichy débouche sur des orientations qui ne sont pas toujours conciliables : certains veulent aller de l’avant, d’autres sont rétrogrades ; certains veulent « profiter de l’occasion » pour faire une France « moderne » et, à côté de cela, il y a ceux qui sont réactionnaires, les hommes de Vichy qui placent la France dans le passé (agriculture, artisanat…). Au final, c’est l’orientation réactionnaire qui va l’emporter, mais au début de Vichy, rien ne permet de le laisser présager.L’idéologie de Vichy peut se résumer par la devise « Travail, Famille, Patrie ». En fait, Vichy veut transformer les structures politiques, économiques et sociales de la France par différentes mesures et, cet ensemble de mesures constitue la « Révolution nationale ». Cette « Révolution nationale » relève d’une accumulation d’idées hétérogènes : autoritarisme et rupture avec les principes de la démocratie libérale ; xénophobie et antisémitisme ; volonté de redresser le pays en mettant fin à la décadence que connaît la France (pour Vichy) depuis le début des années 1930. Arrêtons-nous un moment sur le troisième mot de la devise de Vichy « Patrie » : pour Pétain, la Patrie, c’est le territoire national, c’est le sol (d’où son attachement à la terre). Dans son discours, la Patrie doit toujours être exaltée, glorifiée, même malgré la défaite militaire. Pour cela, Vichy organise dans la zone « libre » des défilés militaires (malgré la réduction de l’armée française à 100 000 hommes), on apprend aux enfants l’Histoire et la Géographie de la France, l’hymne et le drapeau tricolore sont sans cesse mis à l’honneur… Il y a même une évocation à sainte Jeanne d’Arc, ce qui est paradoxal dans la mesure où Jeanne d’Arc, au XVème siècle, avait refusé l’occupation anglaise (alors que là, Vichy accepte l’occupation allemande). En fait, évoquer Jeanne d’Arc est pour l’Etat français un moyen de nourrir l’anglophobie. Un véritable culte de la Patrie se met en place et, avec ce culte de la Patrie, on reprend le culte de l’unicité national (on s’efforce de créer une communauté homogène) : disparition des partis politiques ; valorisation de la religion catholique ; on veut créer un parti unique la « Légion française des combattants et des volontaires de la Révolution nationale » (la « Légion »). En 1942, la « Légion » devient le « service d’ordre légionnaire » et, en 1943, la Milice. Pétain bénéficie aussi du culte de la personnalité, mais c’est un culte spontané du fait que le vieux Maréchal est vu comme le « sauveur de la France ».Le régime de Vichy qui succède à la IIIème République n’est pas un régime démocratique ni républicain. Par la « Légion » tout d’abord, Vichy se rapproche du fascisme[2]. De même, on assiste vraiment à une personnalisation du pouvoir avec Pétain qui bénéficie du culte de la personnalité. De nombreux autres exemples tendent à confirmer le caractère « dictatorial » du régime de Vichy : suppression du Parlement en 1942 ; un Conseil national doit remplacer le Parlement, ce conseil est composé de 300 membres, nommés (et non élus), mais ce conseil n’est jamais réuni en séance plénière avant d’être définitivement mis en sommeil ; beaucoup de maires sont révoqués, des conseils municipaux sont dissous (car jugés pas assez engagés envers Vichy) et, ils sont remplacés par des assemblées dirigées par des techniciens ou des notables « apolitiques ». Le véritable pouvoir à Vichy appartient donc à Pétain ainsi qu’à une administration épurée, cette administration contrôle tous les niveaux de pouvoirs (Etat, département, commune) et, le nombre de fonctionnaires augmente, passant de 600 000 à 1 million (ce qui montre bien l’activité intense de cette administration de Vichy).

La Collaboration

Toute administration d’un pays vaincu est obligée à une collaboration minimale avec l’occupant (selon les conventions d’armistice, les traités de paix…). Seulement, Vichy va plus loin. La rencontre entre Hitler et Pétain à Montoire le 24 octobre 1940  symbolise le choix de Pétain, c’est-à-dire le choix de la Collaboration avec les nazis. Ainsi, on peut dire que c’est Vichy qui est demandeur de cette Collaboration. Plusieurs raisons poussent Pétain à entrer dans la voie de la Collaboration : Pétain accepte d’abord la défaite militaire de la France, il veut sauver l’honneur de la Patrie et, de ce fait, il faut selon lui qu’elle respecte les conditions d’armistice dictées par les vainqueurs ; Pétain veut également maintenir l’unité française, il veut préserver les Français d’une répression allemande féroce et, pour cela, il veut s’attirer leur faveur par la voie de la Collaboration ; Pétain cherche aussi par tous les moyens (et même donc la Collaboration) à faire libérer les prisonniers français détenus en Allemagne ; enfin, il veut trouver pour la France une place honorable dans une Europe dominée par l’Allemagne hitlérienne. Le régime de Vichy entend réconcilier la nation avec elle-même autour de Pétain, mais pour cela, il désigne des boucs émissaires responsables à la fois du déclin de la France depuis les années 1930 et de la défaite de 1940. Ces boucs émissaires sont : les francs-maçons, les juifs, les communistes, les étrangers, les dissidents (les résistants par exemple). Arrêtons-nous sur le sort réservé aux juifs.Vichy adopte très vite une politique antisémite et participe aux arrestations de juifs dans la zone « libre » pour aider les Allemands. En octobre 1940, Vichy adopte, sans pression allemande, un premier statut des juifs qui les exclu des postes de commandement de la fonction publique ainsi que des fonctions importantes. De plus, ce premier statut des juifs impose des quotas de juifs dans les professions libérales. Ces lois s’appliquent à tout le territoire français, même en zone occupée. Dès le 4 octobre 1940, des préfets reçoivent l’autorisation d’interner de leur propre autorité les juifs étrangers de leur département. En mars 1941, Vichy créé un Commissariat aux questions juive (police spéciale pour les questions juives). Des juifs sont arrêtés et emprisonnés dans des camps à partir de cette même année. En juin 1941, un second statut des juifs les élimine totalement de la fonction publique, de nombreuses professions libérales, commerciales et artisanales. De plus, les juifs ont ordre de se faire recenser. En juillet 1941, Vichy ordonne « l’aryanisation » des entreprises juives. Enfin, à partir de 1942, l’apposition de la mention « juif » sur la carte d’identité et, le port de l’étoile jaune sont obligatoires. Les rafles sont de plus en plus nombreuses à partir de 1942 et, alors que la répression est mise en œuvre en zone occupée par les Allemands avec l’aide de l’Etat français, en zone « libre », elle est le fait d’initiatives françaises. La rafle du Vel’d’Hiv les 16 et 17 juillet 1942 est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale, essentiellement de Juifs étrangers ou apatrides réfugiés en France. Elle s’inscrit dans le cadre d’une opération spéciale décidée par les nazis : en juillet 1942, le régime hitlérien organise l'opération « Vent Printanier », une rafle à grande échelle de Juifs dans plusieurs pays européens. En France, le régime de Vichy mobilise la police française ainsi que la gendarmerie pour participer à l'opération : à Paris, 9 000 policiers et gendarmes rafleront les Juifs. Le 17 juillet, en fin de journée, le nombre des arrestations dans Paris et la banlieue était de 13 152 selon les chiffres de la préfecture de police.

La rafle du Vel’d’Hiv, un point noir dans l’Histoire nationale

   Rappelé auprès de Pétain au début de l’année 1942 pour assumer la charge de chef du gouvernement, Laval[3]donne très vite un nouveau cours à la Collaboration. Dans la nouvelle équipe qu’il nomme autour de lui figure notamment des collaborationnistes vichyssois, mais non parisiens, tels Benoist-Méchin et Marion, des pétainistes d’inspiration « Révolution nationale », des hommes venus de la gauche comme l’ancien radical Pierre Cathala ou le théoricien du syndicalisme Hubert Lagardelle. Laval se préoccupe peu de la « Révolution nationale » qui lui semble à bout de souffle et à laquelle il n’a jamais vraiment cru… Sa priorité est de relancer les rapports franco-allemands placés dans une optique anticommuniste. Selon lui, sans la victoire de l’Allemagne et l’édification d’une Europe nouvelle, le bolchévisme «demain s’installera partout ». Cette Europe, l’Allemagne en dessine plus nettement les contours à partir de l’année 1942. La décision prise de mettre les populations juives d’Europe à mort sur tout le continent est mise à exécution à partir du printemps 1942. En France, les troubles de la fin de l’année 1941 ont convaincu l’Occupant de confier en avril 1942 les tâches de répression aux SS et à la Gestapo. Mais Laval veut négocier. Le chef du gouvernement de Vichy obtient en zone occupée une large autonomie des services français par rapport à l’autorité allemande. En juillet 1942, des accords sont conclus entre René Bousquet, secrétaire général de la police nationale et, le général SS Oberg, accords qui tendent à limiter la compétence allemande aux actes commis contre les troupes d’occupation, la police française pouvant déployer de façon autonome son action contre « l’anarchie, le terrorisme, le communisme… toutes activités d’étrangers susceptibles de perturber l’ordre ». Concernant la « question juive », Laval est désireux de donner des gages aux Allemands et, il remplace le commissaire général aux questions juives Vallat, trop indocile à leurs yeux, par Louis Darquier de Pellepoix, antisémite frénétique totalement acquis aux nazis.  En juin 1942, il doit faire face à la demande de Berlin portant sur la déportation de 100 000 juifs. Au cours des négociations menées entre le responsable SS Dannecker et Laval, représenté par Bousquet et Darquier de Pellepoix, il est décidé que la police française participera en zone occupée aux rafles de juifs étrangers (sont essentiellement visées des juifs allemands, autrichiens, polonais, russes… qui avaient trouvés refuge en France dans les années 1930).  Le 13 juillet 1942, la circulaire n°173-42 de la préfecture de police ordonne l’arrestation et le rassemblement de 27 391[4]Juifs étrangers habitant en France. Finalement, un peu de retard est pris. Les autorités allemandes évitent d'ordonner la rafle pour le 14 juillet, bien que la fête nationale ne soit pas célébrée en zone occupée, ils craignent une réaction de la population civile. Celle-ci a donc lieu le surlendemain au soir. Paris, les 16 et 17 juillet, 9 000 policiers et gendarmes arrêtent 12 884 Juifs (4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes). Un nombre indéterminé, prévenu par la Résistance ou bénéficiant du manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la rafle. Il est difficile de connaître véritablement les modalités des actions qui ont permis à de nombreuses personnes d'échapper à la rafle, mais les plus antisémites des partisans de Vichy se sont alors plaints de la mauvaise volonté des policiers. On a également accusés les chrétiens ainsi que le clergé d’avoir contribué à cacher des juifs. Après leur arrestation, une partie des Juifs est emmenée par autobus dans le camp de Drancy (au nord de Paris). Une autre partie est envoyée vers le Vélodrome d'hiver (situé dans le XVe arrondissement), qui sert de prison provisoire (cela avait déjà été le cas lors d'une rafle à l'été 1940). Ce sont donc environ 7 000 personnes qui devront survivre pendant cinq jours, sans nourriture et avec un seul point d'eau. Ceux qui tentent de s’enfuir sont tués sur-le-champ. Une centaine de prisonniers se suicident. Les prisonniers seront conduits dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers (dans le département du Loiret), avant d'être déportés vers les camps d'extermination allemands. Pour cette rafle tous seront déportés à Auschwitz, les adultes et les enfants de plus de 12 ans le 5 août et les plus petits vers la mi-août. Cette rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 Juifs envoyés de France à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre. Selon la préfecture de police, le nombre d'individus arrêtés s'élève à 13 152. C'est aussi ce nombre qui est gravé sur la stèle commémorative située à l'emplacement du vélodrome. Sur les 13 152 juifs raflés, seuls 25 adultes et quelques enfants ont survécu.
   La rafle du Vel’d’Hiv est sans doute le meilleur exemple qui illustre la politique de Collaboration de Vichy avec l’Allemagne hitlérienne. Plus qu’une simple collaboration entre pays vainqueur et pays vaincu, elle est l’illustration de la complicité qui a pu exister, notamment du point de vue des idées, entre le régime nazi et l’Etat français dominé par les figures de Pétain et de Laval, une complicité poussée à outrance au détriment de la personne humaine. Sans doute Laval, qui proposa notamment le départ des enfants juifs avec leurs parents, ignorait-il leur sort réel. Il n’en reste pas moins que les responsables de Vichy, aussi bien par la mise en œuvre de leur politique de discrimination et de fichage que par l’aide directe de la police, ont participé à l’opération de destruction des juifs d’Europe. Les rafles massives de l’été 1942, pratiquées au grand jour, ont entraîné des milliers et des milliers de juifs vers les camps de la mort, soulevant l’indignation de larges courants de l’opinion publique et, en particulier, celle des Eglises catholique et protestante.
    C'est en mémoire de la rafle que la date du 16 juillet a été choisie en 1993 pour instituer la « journée nationale à la mémoire des victimes des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite « gouvernement de l'État français » (1940-1944) ». En 2000, elle devient la « journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux « Justes » de France». Le 17 juillet 1994 a été inauguré un monument commémoratif de la rafle, sur une promenade plantée en bordure du quai de Grenelle, nommée square de la place des Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d'Hiver, à Paris. Le 16 juillet 1995, Jacques Chirac a reconnu devant le monument commémoratif la responsabilité de la France dans la rafle et dans la Shoah. Il a notamment déclaré «  Ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. (…) La France, patrie des Lumières et des Droits de l'Homme, terre d'accueil et d'asile, la France, ce jour-là, accomplissait l'irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.  »

Sources

-Sous la direction de Jean-François Sirinelli, La France de 1914 à nos jours, éditions PUF, Paris, 1993 ;-Muriel Montero, La France de 1914 à 1945, éditions Armand Colin, 2001 ;-Wikipédia.
Emmanuel Ecker.


[1]  Sous la direction de Jean-François Sirinelli, La France de 1914 à nos jours, PUF, Paris, 1993 [2]  Attention, la plupart des historiens s’accordent à dire que Vichy était un régime autoritaire répressif et réactionnaire, non un fascisme à la française. Ce régime tend vers le fascisme ! D’après René Rémond dans Notre siècle, Fayard, 1988,  « Le gouvernement de Vichy, son idéologie et sa politique, avant que les évènements ne les altèrent profondément, ne sont pas une importation, mais plutôt une résurgence d’un passé aboli, une remontée des profondeurs d’une France très ancienne. » [3]  Entre 1941 et 1942, Laval est remplacé par Darlan auprès de Pétain. Il ne revient aux affaires qu’au début de l’année 1942, après que Darlan ait perdu la confiance des Allemands. [4]  Chiffres de ce paragraphe donnés dans wikipédia.

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