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Thomas Legrand arrête sa chronique politique aux Inrocks suite à l’arrivée d’Audrey Pulvar

Publié le 18 juillet 2012 par Slarue1 @larueofficiel

Thomas Legrand arrête sa chronique politique aux Inrocks suite à l’arrivée d’Audrey Pulvar

Thomas Legrand annonce qu’il arrête sa chronique politique dans l’hebdomadaire suite à l’annonce de l’arrivée d’Audrey Pulvar.
Dans une interview au site de Télérama, il explique que « rester était impossible ».
Il confie: « Je n’y ai pas cru au début, ça me semblait impossible ! Je n’ai rien contre elle. Je ne crains pas la censure, ni ses relectures orientées. Je sais qu’elle me laisserait libre. »
Et d’ajouter  » Je ne mets pas en cause sa capacité de schizophrénie… Forcément, elle aura des infos : si elle les dit, elle trahit son compagnon. Si elle ne les dit pas, elle trahit son journal et sa condition de journaliste. Pour moi, c’était impossible de rester. (…) Un journal traitant de politique ne peut pas être dirigé par quelqu’un d’aussi impliqué personnellement dans la vie politique du pays.  »
Thomas Legrand explique également en avoir parlé avec Audrey Pulvar, qui lui aurait déclaré: « Les lecteurs sont intelligents ! ». « Mais ce n’est pas la question ! On ne peut plus être lu pour ce qu’on écrit. Tout sera forcément interprété ! « , poursuit-il.
« On a justement un article sur Montebourg, ce mercredi. Et j’ai fait un édito très « anti » Montebourg. C’est le hasard, c’était prévu avant l’annonce de l’arrivée d’Audrey Pulvar. Mais vous voyez bien comment ça va être lu ! », confie Thomas Legrand.
Et d’ajouter: « On a fait une enquête récemment sur le PS dans le Nord-Pas de Calais. Arnaud Montebourg s’est beaucoup impliqué dans cette histoire. On ne pourrait plus écrire cette enquête de la même façon : si on la maintenait, on nous reprocherait de faire sa pub, si on ne la maintenait pas, on se censurerait ! (…) En conférence de rédaction, personne ne sera naturel, à l’aise.  »
Thomas Legrand avoue qu’au service politique des Inrocks, « Il y a un gros malaise, mais je ne peux pas parler à leur place. Pour moi, c’est plus simple, je peux partir, je ne suis pas salarié. Mais je crois qu’il ne peut plus y avoir de traitement crédible de la politique aux Inrocks.  »


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