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Super Shark

Publié le 22 juillet 2012 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
durée: 1h25
année: 2011

L'histoire: Un gigantesque requin préhistorique amphibie s'en prend aux résidents d'une station balnéaire.

La critique d'Alice In Oliver:

Depuis quelques années, on ne compte plus les productions horrifiques avec des requins monstrueux et les créatures les plus insensées.
Un domaine dont la société Asylum s'est fait une véritable spécialité. Au hasard, nous citerons Mega Shark Vs Giant Octopus, Mega Shark Vs Crocosaurus ou encore Supercroc. Certes, tous ces films fauchés sont nuls.
Paradoxalement, toutes ces séries B (voire séries Z) sans le sou n'ont aucune prétention si ce n'est de s'afficher parmi les nanars.

Toutefois, tous ces titres racoleurs sont généralement décevants, le spectacle étant rarement au rendez-vous.
En résumé, les affiches grossières annonçant de gros combats à venir ne tiennent jamais ou presque leurs promesses.
Reste à savoir ce que vaut Super Shark, réalisé par Fred Olen Ray en 2011.

super S

Pour une fois, Asylum ne vient pas s'inviter aux hostilités. Super Shark fait donc office de production à part entière.
Inutile de revenir sur le scénario aux abonnés absents. Tout du moins, l'histoire tient sur deux lignes en écrivant gros, au marqueur et sur un timbre-poste.
Attention, SPOILERS ! Un requin gigantesque et préhistorique sème la terreur dans une station balnéaire et accumule les cadavres.

L'armée intervient mais sans succès. Pire encore, le monstre aquatique sort victorieux d'un combat contre un sous-marin, sans compter un char sur quatre pattes qui se prend une branlée dans les règles.
Le requin préhistorique semble totalement invincible. Ensuite, la créature moisie et réalisée en CGI (les effets spéciaux et visuels sont à se pisser dessus !) est capable de croquer ses victimes sur la terre ferme.
Aussi, aura-t-on le droit à un requin capable d'effectuer des bonds démesurés sur le sable.

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Toutefois, la bêtise totalement assumée du film ne s'arrête pas là ! Conscient du potentiel nanar de sa série Z, Fred Olen Ray joue également la carte du mauvais goût. Vive les belles donzelles, les gros nichons qui se trimballent et les concours en maillot de bain avec des blondasses qui font rouler leurs lolos !
Un véritable bonheur pour ce nanar fun, drôle et décomplexé de la première à la dernière minute. En gros, Super Shark tient les promesses annoncées et s'affiche comme un nanar totalement volontaire.
Mieux encore, Super Shark fout une trempe à Asylum et consorts via de nombreuses séquences, certes médiocres, mais non dénuées d'une certaine imagination. Bref, en deux mots: miam, miam !

Note: hum... je passe !
Note nanardeuse: 17.5/20

 
Super Shark - Trailer


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