Magazine Séries

Critiques Séries : Political Animals. Saison 1. Episode 2.

Publié le 23 juillet 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2012-07-23-17h18m38s94.png

Political Animals // Saison 1. Episode 2. Second Time Around.


Après un bon pilote, assez bien organisé et surtout passionnant, Political Animals nous proposait cette semaine son second épisode et autant dire que j'ai été un poil déçu. Notamment parce que la série va faire du remplissage avec des flashbacks. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas que j'ai quelque chose contre les flashbacks en général, mais dans les soaps c'est souvent raté. Ou en tout cas, toujours mal réalisé, et l'on tente de nous apitoyer et je déteste ça. "Second Time Around" nous propose de poursuivre les aventures des divers personnages. Et je vais m'attarder dans un premier temps sur Thomas Hammond, le fils homosexuel de la famille. J'aime beaucoup ce personnage parce que c'est le plus vrai. Il ne trompe pas son monde. Je l'apprécie beaucoup aussi parce que Sebastian Stan a cette classe que je trouve fascinante. C'est une classe à l'anglaise tout simplement excitante. Mais outre passons ce fait là. Son personnage se retrouve encore plus détruit cette semaine alors qu'il couche avec un homme qui a en fait un petit ami.
- "You're on my list. Famous guys I can cheat with, you're my number two"
- "Who's the number one?"
- "Robert Pattinson but everyone know he's not gay"
- "He. is… not gay".


vlcsnap-2012-07-23-17h18m44s149.png
Il fallait que je vous cite ce passage excellent de l'épisode. Cela me fait penser à un article que j'ai lu ce matin et qui parle très justement des sites de rencontres et qui disait que l'on avait très souvent des très mauvaises surprises du genre : en fait je suis casé (alors que tout se passait bien jusqu'ici). C'est un peu ce qui arrive à Thomas dans cet épisode. Le pauvre, il n'a jamais de chance. Il va même se retrouver bourré alors qu'il va comprendre que le business que l'on pouvait lui offrir dans ce night club était uniquement destiné à l'utilisation de son nom. J'arrive à avoir de la compassion pour ce personnage car son auto-destruction est réellement touchante et pertinente. Political Animals ne s'arrête pas en si bon chemin, elle va également tenter de nous parler des relations tumultueuses entre Elaine et son ex mari. Les deux ne savent plus comment faire pour s'entendre alors que Bud aimerait bien avoir sa femme à ses côtés.
Surtout qu'elle veut se représenter pour les prochaines élections présidentielles, mais… sans lui.  Un coup de massue à la fin de l'épisode, mais particulièrement bien orchestré par l'épisode. Sans compter le cliffangher intéressant et permettant de donner envie de voir la suite. Elaine arrive à avoir l'accord du président pour que Bud soit envoyer pour négocier avec les turcs afin de relâcher les journalistes prisonniers. Cette inspiration de l'actualité de ces dernières années est efficace, mais manque de piment. Bud est un personnage qui arrive rapidement à tourner en rond. Pour preuve toute la scène de l'avion qui manque de cachet. On joue sur un certain jeu de séduction entre lui et Susan, mais cela ne fonctionne pas assez bien. On parle de futilités. Il y a un manque certain dans le scénario de ce point de vue là. C'est dommage car Susan est donc gâchée cette semaine. Ce n'est pas à cause de cette intrigue uniquement.
vlcsnap-2012-07-23-17h18m46s169.png
Elle va avoir une relation sexuelle dans l'avion avec un autre reporter incarné par Eric Mabius. Voilà encore une autre histoire pathétique de l'épisode. Et quand je dis pathétique, je pèse mes mots. C'était ennuyeux à mourir et mal intégré à l'histoire. Du coup, on s'ennui terriblement et je suis persuadé que personne n'a envie de voir une quelconque suite. Carla Gugino était donc utilisée principalement pour ses belles cuisses dans cet épisode, ni plus ni moins. Cela ferait presque de Greg Berlanti un misogyne. Mais passons, j'aime beaucoup le travail de Greg. Elaine prépare avec son fils Doug qu'elle veut faire la course à la présidence contre Garcetti. Il va être assez remonté au départ mais va petit à petit comprendre que sa mère a besoin de ça pour se remettre en scelle. Ce qui est compréhensible. Elle veut le faire, et elle peut le faire.
J'espère que les audiences seront au rendez vous afin que l'on voit cette course pour la présidence de plus près. Ce serait vraiment dommage de ne pas pouvoir exploiter tout cet univers un peu plus longtemps. C'est cosy et peut être un peu trop pantouflard par moment mais c'est le principe même du soap. On est à la maison, bien dans ses baskets. Je ne demande pas mieux (ou plus). Au final, ce nouvel épisode de Political Animals est arrivé à me décevoir par rapport au pilote. Mais la très bonne bouteille ouverte, elle a pu prendre l'air. C'est logique. Personne n'est parfait, et encore moins la fiction.
Note : 6/10. En bref, c'est sympathique mais pas assez.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines