DYLAN DOG: A voir ou pas ?

Inspiré plus qu’adapté de la bande-dessinée italienne de Tiziano Sclavi, Dylan Dog débarque en France directement en vidéo. Cheap mais sympa, le retour de Brandon Routh en chemise rouge à défaut de la cape ne manque pas de fraîcheur. Kevin Munroe le réalisateur ne manque pas ressources non plus, mais plutôt de budget. Du coup, il fait avec ses 20 millions  de Dollars en « habillant » la plupart des plans avec des projections lumineuses verte, jaune, et bleue, comme dans Les Experts Manathan/Miami. Le résultat relève plus du pilote de série télé léché que du long métrage ciné, mais exonère aussi le film de ses défauts dans sa catégorie.

Brandon Routh n’est pas le plus fougueux des acteurs mais traverse le film nonchalamment avec un certain flegme, passant d’une séquence à une autre via des transitions rigolottes, effets de volets et d’iris entre autres. Le scénario nous promène gentiment à un rythme qui confine parfois au Lounge, agrémenté de la musique de Klaus Badelt, bien dans son sujet. On ne passe pas un mauvais moment devant Dylan Dog Dead Of Night et ses effets spéciaux à l’ancienne (prothèses plutôt que syhthèse), et on peut parier que ce Constantine pour pré-ados nous aurait même carrément emballé à 12-13 ans.  A voir un dimanche après-midi en famille pour avoir peur pour de faux, ou bien seul un soir pour avoir une excuse.