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La fortune, on s’en tape !

Publié le 26 juillet 2012 par Chroom

La roue de la fortune

Les magazines aiment bien publier une fois par année la liste des dix personnes les plus riches du monde. Comme le rêve fait vendre, ils auraient tort de s’en priver. En tête, on y retrouve toujours les mêmes tronches, avec par ordre, le mexicain Carlos Slim (télécoms), Bill Gates et notre cher Warren Buffet. Le classement en tant que tel reste relativement stable dans le temps. Ce qui varie plus par contre c’est la fortune personnelle de ces messieurs. Bien sûr, elle a une fâcheuse tendance à monter… Mais parfois elle baisse quand même un « peu », même si ce qualificatif est pour le moins décalé quand on parle de montants de la sorte.

Ainsi, en août 2011, Carlos Slim a perdu 4.5 milliards en l’espace d’une seule semaine. Il lui reste encore la bagatelle de 69 milliards, ce qui devrait quand même lui permettre de partir en vacances sans devoir emprunter, ou s’il le fait c’est qu’il arrive encore à gagner de l’argent dessus…

Si ces listes font bien vendre les magazines, elles n’ont pas d’autre réelle utilité. Peut-être que Slim et Gates y trouveront le moyen de flatter encore un peu plus leur ego démesuré, mais je ne pense pas qu’ils se formalisent vraiment sur ce genre de détails. Je suis même certain que la baisse de fortune du mexicain n’a eu strictement aucune incidence sur son train de vie. Quant à Buffet, on en parle même pas. Il est à mille lieues de ce genre de futilités.

Car ce qui importe finalement, ce n’est pas le capital, mais sa capacité à générer du revenu. Dès qu’une partie de la fortune est placée en bourse, le capital fluctue, c’est inévitable. S’extasier parce celui-ci prend l’ascenseur lors d’un marché haussier, ou flipper parce qu’il s’amenuise lors d’un marché baissier, c’est contre-productif. La seule chose qui compte c’est que le revenu que vous tirez de votre fortune soit au minimum constant.

En sélectionnant des sociétés de qualité, même lorsque les marchés s’effondrent, vous continuerez à toucher un dividende stable. Mieux, certaines d’entre elles parviendront à augmenter leurs distributions, même en cas de mauvaise conjoncture, alors que le cours de leur action baisse simultanément. Ce sera alors le bon moment pour acheter à bon compte de nouveaux futurs revenus.


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