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6000 D: sans le glacier, mais dans la bonne humeur!

Publié le 30 juillet 2012 par Sylvainbazin
Me voilà tout juste rentré de ce Week End à La Plagne.
Un beau week-end placé sous le signe de l'amitié, encore une fois, avec de bons moments partagés, avant, pendant et après la course.
Le vendredi, quelques discussions amicales et...professionnelles (enfin, bien entendu, surtout amicales et "trailesques") avec mes amis et collègues Cécile et Matthieu, j'entrais gentiment dans l'ambiance de cette 6000D que je retrouvais avec plaisir après ma participation à l'ultra il y a deux ans.
Point d'ultra cette année, donc le lendemain je me retrouvais en très nombreuse compagnie (nous sommes 1200...) au départ de la "classique" 6000D. La veille, il régnait une chaleur plus qu'estivale et le soleil frappait fort. Mais ce matin, comme les prévisions le disaient, la pluie et les nuages avaient repris la main. Une pluie encore fine cependant qui se mettait à tomber juste avant le coup de feu.
Je pars relativement tranquillement, l'objectif étant de ne pas trop forcer mais de faire tout de même une bonne sortie. Avec ce temps, je pense, même si la décision de l'organisation n'est pas encore prise, qu'elle sera un peu plus courte que prévu.
6000 D: sans le glacier, mais dans la bonne humeur! J'avoue qu'après mes pérégrinations solitaires sur le St Jacques, une course "entre amis" et en comité restreint au Pérou et juste un passage sur l'Ultra andorran, j'ai du mal à me remettre dans une course, en peloton. J'essaie de retrouver une certaine concentration et puis aussi de hausser un peu mon rythme qui a tendance à se laisser aller à la balade rapide. Mais bon, avec un petit effort sur moi-même, je trouve à peu près la bonne carburation.
Après une première partie en sous-bois, où la faible lumière de cette matinée n'éclaire guère nos pas, nous retrouvons les alpages. La montée est longue, surtout progressive, avec quelques portions plus raides où mon tendon me fait davantage souffrir. Cette douleur va me tourmenter un peu toute la course.
La météo se fait de plus en plus mauvaise au fur et à mesure de notre ascension. La pluie redouble, le vent se lève franchement, le tonnerre gronde au loin, enfin pas au trop loin non plus. Le ciel est bien bouché dans les montagnes. Je grimpe en compagnie d'amis, dont Thierry Arnier avec qui j'ai déjà partagé pas mal de courses. Je leur dis qu'à mon avis, nous n'irons pas rendre visite au glacier aujourd'hui. Juste après Bellecôte, les bénévoles nous confirme cette version. La course sera donc légèrement raccourcie, ce qui ne m'embête guère aujourd'hui.
Je poursuis la montée, à un bon rythme, en papotant notamment un petit moment avec Fanny , efficace en montée et encore davantage en descente, qui prendra une belle troisième place derrière Maud et Stéphanie Duc, puis avec , monsieur osthéo du blog "running café". Ces échanges bien sympas nous font un peu oublier le mauvais temps, mais bon le froid est bien présent dans les derniers mètres de dénivelé positif.
Malgré le petit rabotage de 5 kms en tout, une longue descente nous attend. J'ai un bon souvenir de ces 20 kms à dégringoler puisque j'avais bien passé cette descente il y a deux ans sur l'Ultra. Mais là, ma douleur au talon, une cheville un peu bloquée, et une certaine fatigue due au début de ma préparation physique pour l'Himalaya (j'ai les abdos comme des briques...), me freinent bien.
Je descends assez tranquillement mais donc pas bien vite, en laissant filer quelques places, mais ça n'est pas bien grave à ce niveau! Le temps s'est remis au presque beau et même si le sol est un peu humide, guère de soucis.
Je ne suis pas très efficace sur la fin de la descente et sur la dernière portion de route, la douleur est vraiment gênante et il va falloir que je gère ça. Je termine sans trop forcer non plus, en 6h30 pile. D'un point de vue général, la forme n'est pas si mauvaise et j'ai apprécié la course et son ambiance. J'ai également apprécié les nombreuses marques de sympathie des coureurs rencontrés avant, pendant et après la course, qui m'ont souvent parlé du Saint-Jacques.
La récup' commence par un bon "demi pêche" en regardant passer les coureurs qui continuent d'arriver en compagnie de Matthieu, un observateur perspicace du monde du trail (ses dessins et son blog "des bosses et des bulles" ont déjà un grand succès) puis ce sont d'autres discussions et un dîner amical avec Maud (qui l'a bien entendu emporté) et Fred. Il fait assez frais et nous optons même pour une fondue pas vraiment de saison! Le lendemain, la chaleur était revenue pour la remise des prix.

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