Magazine Cinéma

Batman: The Dark Knight Rises

Publié le 01 août 2012 par Olivier Walmacq

0

Genre : Action, Science Fiction

Année : 2012

Durée : 2H45

L’histoire : Gotham City est encore marquée par la mort de Harvey Dent. Alors que la criminalité a chuté, un nouveau mal se profile. Bane un mercenaire terroriste nihiliste et impitoyable a bien l’intention de mettre la ville à feu et à sang. Bruce Wayne alias Batman qui vit reclus comme un Hermite depuis plusieurs années va devoir renfiler le costume du chevalier noir pour sauver Gotham.

La critique de Vince12 :

C’était le grand film très attendu de cette année 2012, Batman : The Dark Knight Rises de Christopher Nolan. Pour resituer un peu le contexte, Nolan avait signé les deux premiers épisodes de cette nouvelle saga. Batman Begins avait vraiment réussi à donner un souffle nouveau au mythe de Batman. Batman : The Dark Knight avait levé la barre encore plus haut en mettant en scène un Joker psychopathe (magnifiquement interprété par le regretté Heath Ledger), représentatif du terrorisme actuel.

Nolan avait affirmé son intention de réaliser une trilogie. Le troisième opus devait à la base raconter le procès du Joker. Cependant, la mort de Heath Ledger, l’interprète du personnage, a changé la donne et Nolan se rabat sur un autre scénario mettant en scène un nouveau Bad Guy.

Attention SPOILERS !

1

A Gotham City, on parle encore de la mort de Harvey Dent, alias « le chevalier blanc », symbole de la justice et de la lutte contre le crime.
Pour entretenir ce symbole, le commissaire Gordon a laissé murir le mensonge prétendant que Batman a assassiné Dent, alors que en réalité Dent, devenu Double-Face, un psychopathe et un homme détruit, avait tenté d’assassiner Gordon et ses enfants, et Batman était intervenu. Depuis la mort de Dent, une nouvelle loi est passée et la criminalité a chuté.

Alors que le justicier masqué a disparu, le milliardaire Bruce Wayne, l’homme derrière le masque du Batman, vit reclus dans son manoir sans voir personne.
Il rencontre alors Selina Kyle alias Catwoman, une cambrioleuse qui s’est introduit chez lui et qui fait mine de voler des bijoux, mais en réalité, elle relève les empreintes digitales de Wayne, pour le compte de John Dagett, un homme d’affaires sans scrupules.

Pendant ce temps là, Bane un redoutable terroriste sans pitié et sans morale enlève le docteur Pavel qui a crée un nouveau type de réacteur nucléaire.
Ensuite, Bane se rend à Gotham City, où il est employé par Dagett et où il installe sa base et son armée dans les égouts. Sous les ordres de Dagett Bane attaque la bourse et déclenche la banqueroute de Wayne.

2

Ruiné ce dernier doit désormais compter sur l’aide de Miranda Tate pour reprendre son entreprise. Il se décide également à reprendre le costume de Batman pour arrêter Bane.
Ce dernier qui vient d’assassiner Dagett prépare un plan diabolique pour détruire Gotham. Batman devra compter sur l’aide de Gordon, Tate et John Blake un policier qui a deviné son identité.

Voilà comment se présente le scénario. La première partie du film est sans doute la plus intéressante. Nolan introduit son nouveau Bad Guy Bane d’une façon qui rappelle un peu celle de l’introduction du Joker dans l’épisode précédent.

Dans cette première partie le réalisateur nous dresse un portrait de la société actuelle et du terrorisme. Clairement Bane interprété par le très bon Tom Hardy donne au film un côté sombre et nihiliste.

Mais là où le film est intéressant, c’est que Nolan pointe aussi du doigt le gouvernement américain et son rapport avec le terrorisme d’où peut découler des intérêts financiers. Les méthodes de la CIA et du gouvernement sont également critiquées.
Pour autant, Batman : The Dark Knight Rises n’est pas non plus un film ultra-subversif, nous sommes dans un film hollywoodien, ne l’oublions pas.

3

Pourtant, cet aspect critique et portrait de notre monde actuel, est bien présent mais se perd littéralement dans la seconde partie du film.
En effet, par la suite, Batman est capturé par Bane puis retenu prisonnier dans une fosse prison qui se révèle être un véritable enfer.

Pendant ce temps, Bane frappe Gotham par des attentats. Il libère les détenus des prisons et dévoile la vérité sur Harvey Dent. La plus grande partie de la ville est rapidement mise à feu et à sang, et l’anarchie y règne. Bane menace de faire exploser le réacteur nucléaire conçu par le docteur Pavel.

 Mais Batman parvient à s’enfuir de sa prison et retourne à Gotham pour affronter Bane avec l’aide de son groupe d’alliés à qui vient s’ajouter Catwoman.  La lutte finale s’engage !

Attention GROS SPOILERS !

Alors que Batman prend le dessus sur Bane, il réalise que ce dernier est l’outil de Miranda Tate qui est en fait la fille de Ra’s al Ghul, le chef de la ligue des ombres dont avait jadis été banni Bane. Cette dernière a bien l’intention de détruire Gotham à l’aide du réacteur.
Au cours de sa fuite, Miranda est tuée mais le mécanisme est lancé. Le chevalier noir se sacrifie en transportant le réacteur à l’aide d’un engin volant et en l’emmenant loin de Gotham. Martyr, il devient enfin le héros dans le cœur des gens, alors de Blake assurera sa relève sous le nom de Robin.

4

Cette seconde partie contient quelques longueurs et certains passages sont redondants. Une fois encore on perd l’aspect critique de la première partie pour laisser place à un thriller d’action post-apocalyptique.

Au niveau des personnages, une fois encore Bane le nouveau Bad Guy apporte clairement au film. Certes le personnage n’est pas forcément toujours très fidèle à la BD, mais Tom Hardy parvient à lui donner une forte personnalité qui contribue au ton particulièrement noir de l’œuvre.
De plus, le personnage outre son côté diabolique dispose d’une énorme force physique qui lui permet d’engager le corps à corps avec Batman (ce qui n’était pas le cas du Joker par exemple).

Par contre une fois que le voile est levé, le personnage est rapidement expédié (sa mort est passée en coup de vent), Nolan ne cherchant pas à expliquer davantage son protagoniste.

 Christian Bale est toujours aussi à l’aise et convaincant dans son rôle de Batman. Ce film marque aussi l’apparition de Catwoman interprétée par Anne Hathaway.
Si on pouvait reprocher à The Dark Knight d’avoir sous exploité Double-Face, The Dark Knight Rises refait la même erreur avec Catwoman. 
Présente sur le début du film elle est vite mise de côté pour réapparaître à la fin. Elle est un peu la serviette de table. Son personnage est utilisé de temps à autres pour quelques raccourcis scénaristiques mais elle n’apporte que très peu à l’histoire.
Le personnage d’Alfred est également laissé de côté.

Ensuite on trouve Marion Cotillard dans le rôle de Miranda Tate. Certes elle ne s’en sort pas mal dans ce rôle, mais quand elle dévoile sa vraie identité et qu’elle devient Talia Ra’s al Ghul, elle n’est plus du tout crédible. La scène de sa mort est ridicule, tant c’est mal joué, et a provoqué son lot d’éclats de rire dans la salle.

739e84a4-cf4e-11e1-ab81-33a98222ef60-493x328

Le film a également son lot d’incohérences, au hasard on citera la scène où John Blake, le futur Robin, explique a Bruce Wayne comment il a découvert qu’il été Batman, ça sent vraiment le raccourci scénaristique à plein nez.

Cependant, à défaut d’être un chef d’œuvre, The Dark Knight Rises reste un très bon film quand même avec son lot de scènes d’action spectaculaires, souvent portées d’ailleurs par de superbes effets spéciaux (un peu trop voyants par moment). 
La réalisation de Nolan est à la hauteur et l’esthétique donne sa tonalité noire au film.

Une fois encore, la première partie est la plus intéressante en dressant une chronique sombre et sans concession du monde actuel.

En bref, un bon film pas dénué de certains défauts et probablement l’épisode le plus sombre de la saga. 

Note : 16/20

Batman: The Dark Knight Rises
Pour moi, 12/13 pas plus.
Bane est inexploité, Catwoman sans intérêt, Cotillard encore plus nulle que d'habitude(le petit toussement à la fin, haha), la scène de la prison est horrible, le combat final est trop vite expedié(une roquette et boum, c'est finit)et puis bon, niveau incoherences, c'est énorme, avec par exemple les flics/militaires qui sortent des égouts plus propres qu'en entrant ou la vertrèbre de Batman remise en place en 20 secondes.
Franchement décevant, et pourtant, j'adore The Dark Knight.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines