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The Lorax – 2012

Par Thebeancocktail @thebeancocktail

The Lorax – 2012« I am the Lorax, I speak for the trees »

A la base, je pensais vous parler d’un tout autre film, mais j’ai regardé The Lorax ce weekend et je me suis senti obligé de vous en parler. Le personnage du Lorax a été créé par Dr. Seuss ; il apparait dans le livre pour enfant éponyme sorti en 1971 . Le film d’animation dont il est question est sorti en juillet 2012 et reprend les grandes lignes du bouquin. On suit les aventures de Ted, un jeune garçon vivant à Thneedville, une bourgade qui a banni la nature de ses murs. Tout y est en plastique : les arbres, l’herbe etc. Par amour pour une de ses camarades d’école, il partira alors en quête des arbres. Il rencontrera alors The Once-ler, un ermite vivant hors de la ville qui va lui raconter son histoire et la raison pour laquelle les arbres ont fini par disparaitre. Ted sera alors confronté à O’Hare, le chef de la ville, un industriel qui a fait fortune en vendant de l’air en bouteille.

Et le Lorax dans tout ça ? Oui, je me suis posé la question pendant un moment moi aussi. Le personnage n’apparait que plus tard dans le film durant les flashbacks retraçant l’histoire de The Once-ler. Ce dernier a inventé un produit révolutionnaire : le Thneed, qui est en fait un bout de tissu qui peut servir à tout : pull, écharpe, chapeau, nappe, etc. mais qui n’a en réalité aucune utilité (morale inside). Pour le fabriquer, The Once-ler se sert des arbres et va donc les couper. Le Lorax apparait donc à ce moment-là pour l’en empêcher. Finalement il n’y arrivera pas et la forêt sera rasée, de toute façon il ne sert pas à grand-chose et repartira assez vite. Encore oui, le lorax n’est qu’un personnage secondaire de son propre film !

Vous commencez sûrement à me voir venir. Le personnage du Lorax est un genre de bestiole à moustache écolo-grincheux. Son mode de combat, c’est d’être chiant. Il n’a pas de pouvoir ou je ne sais quoi. Le concept n’est pas trop mauvais et aurait pu permettre des situations cocasses et marantes mais il n’en est rien, il repart aussi vite qu’il arrive après 3 pauvres actions. On se retrouve donc à suivre les pérégrinations de Ted qui combattra le méchant O’Hare et sauvera la vallée en replantant la dernière graine d’arbre. Le tout dégoulinant de morale et de bonne intention pitoyable. Et je ne vous ai pas encore parlé des chansons ; oui parce que comme dans tout bon dessin animé qui se destine manifestement aux enfants, il faut forcément des chansons avec une guitare électrique, même si le gars n’a pas d’électricité en qu’il se déplace en charrette avec un âne… pathétique.

Je vais arrêter là le carnage, vous aurez compris qu’il s’agit d’un dessin animé destiné aux enfants et que comme les enfants sont idiots, on peut leur servir de la merde… attendez, mais… NON ! Je ne voudrais pas que mes enfants (si j’en avais) regardent ça. Sans déconner. Le film aurait pu être sympa si tous les sujets n’avaient pas été aussi mal traités et que l’humour y avait été plus présent…

 


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